Passer au contenu principal

RÉSULTATS

Un duel Red Bull-Ferrari pour animer le retour de la Formule 1 en Chine ?

Charles Leclerc Charles Leclerc - Getty
Publié
Mise à jour

Vous pourrez suivre toutes les actvités du Grand Prix de Chine sur RDS.ca, dans notre environnement multiplex.

SHANGHAI, Chine – Le championnat du monde de Formule 1 fait son retour en Chine cette fin de semaine après cinq ans d'absence avec l'espoir pour certaines écuries – Ferrari en tête – de dominer Red Bull et son meneur au championnat Max Verstappen.

L'épreuve chinoise fait son retour après quatre saisons blanches en raison de la pandémie de COVID-19. À l'époque, le Britannique Lewis Hamilton, « seulement » quintuple champion du monde de F1, dominait outrageusement le championnat au volant de sa Mercedes alors que le Néerlandais Verstappen ne comptait que cinq victoires en F1.

Mais depuis 2019, les choses ont bien changé : le premier, devenu en 2020 septuple champion du monde, vit l'un de ses pires début de saison en F1 – la faute à une Mercedes toujours à la peine – tandis que le second survole le championnat depuis deux ans avec Red Bull.

Favori pour ce cinquième rendez-vous de l'année, Max Verstappen – en quête de sa 58e victoire en Grand Prix – devra toutefois se méfier des Ferrari, en pole position pour le faire vaciller de son piédestal.

Sur un circuit qui détériore beaucoup les gommes, réduisant ainsi l'adhérence, l'équipe italienne s'est montrée la plus performante sur ce type de surface.

Red Bull s'attend logiquement à ce que la Scuderia « soit probablement [sa] concurrente la plus proche » cette fin de semaine, a reconnu son patron Christian Horner, dont la position à la tête de l'équipe ne semble désormais plus menacée. Le Britannique a été soupçonné – puis blanchi – d'accusations de « comportement inapproprié » envers une employée au début de la saison, une affaire qui a largement secoué son équipe.

Ferrari, plus performante?

Pour l'instant, « Mad Max » occupe la tête du championnat, devançant de treize points son dauphin et coéquipier, le Mexicain Sergio Pérez (77 points contre 64). Suivent les Ferrari de Charles Leclerc (59 pts), troisième, et de Carlos Sainz (55 pts), quatrième.

Si l'écurie autrichienne a encore signé un doublé début avril à Suzuka (Japon), Sainz, 3e de la course, a montré toute la force de sa SF-24 face aux surpuissantes RB20.

« Sur le papier, je pense que c'est un circuit où nous pourrions être davantage performants qu'à Suzuka », a expliqué Leclerc, 4e du GP du Japon. « Mais Red Bull aura encore le dessus cette fin de semaine. »

Pour le cinquième rendez-vous de la saison, quatre pilotes découvriront le circuit international de Shanghai à bord d'une F1 – au premier rang desquels l'on retrouve le local de l'épreuve Zhou Guanyu.

« Je ne pourrais pas être plus enthousiaste à l'idée d'enfin courir sur mes terres », s'est enthousiasmé le natif de Shanghai, arrivé dans l'élite en 2022. Il sera le premier Chinois de l'histoire à concourir en Formule 1 en Chine.

Premier sprint de l'année

Le GP de Chine marque également le retour le samedi d'une course sprint qui offre des points supplémentaires au championnat. Mais contrairement à ce qui se faisait l'an dernier, la F1 et la Fédération internationale de l'automobile (FIA) ont revu son format.

Ainsi, l'heure d'essais libres du vendredi sera suivie des qualifications pour le sprint. Le samedi sera dédié à la course sprint, suivie plus tard dans la journée des qualifications « classiques », qui détermineront la grille de départ du GP du dimanche.

Si ce changement de format a été salué par les équipes – qui pourront désormais travailler plus longtemps sur les monoplaces sans être pénalisées –, le moment de cette première course sprint ne fait pas l'unanimité.

Les pilotes n'auront en effet qu'une heure d'essais libres pour s'acclimater à cette piste au volant de leur F1 « nouvelle génération », datant de 2022.  

« C'est très intelligent de faire ça » en Chine, avait ironisé Verstappen début avril, à l'issue du GP du Japon qu'il avait remporté.

Pour Sainz, s'il s'agit d'un « circuit qui offre de bonnes possibilités de dépassements », passer « directement aux qualifications après une heure d'essais, ce n'est pas un bon choix après cinq ans d'absence. »