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RÉSULTATS

La fin d'une semaine marquante pour Magdeleine Vallières-Mill

Magdeleine Vallières-Mill Magdeleine Vallières-Mill - Facebook
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Plus jeune, Magdeleine Vallières-Mill regardait le mythique Tour de France, convaincue qu'elle allait y pédaler un jour. La première édition du Tour de France femmes lui a permis de réaliser son rêve cette semaine.

« Nous allions écouter le Tour de France avec mon père et je disais que j'allais y participer avec les hommes ! » a raconté la Sherbrookoise à Sportcom, au terme de la huitième et dernière étape de la Grande Boucle.

« Évidemment, j'ai grandi et j'ai réalisé que ce n'était pas possible, mais j'espère que plusieurs jeunes filles auront la chance de vivre cette même expérience! »

La course de dimanche a débuté avec plusieurs attaques et l'équipe EF Education – TIBCO-SVB de Vallières-Mill a répondu à l'appel. Le peloton a rapidement perdu des plumes, surtout dans la première ascension du jour, la Côte d'Esmouliéres.

Magdeleine Vallières-Mill s'est retrouvée dans le gruppetto lors de la montée du Ballon d'Alsace et elle y est demeurée jusqu'à l'arrivée.

Elle a été la 39e (+13 minutes 12 secondes) à atteindre le sommet de la Planche des Belles Filles. Au classement général, elle pointe au 66e rang, puis occupe la neuvième place au classement des jeunes.

« Je suis vraiment contente de mon Tour! Nous avons réussi notre objectif avec Veronica (Ewers) qui est dans le top-10 au général. J'ai fait mon possible pour aider le plus que je le pouvais à toutes les étapes et je crois que je peux en être fière. »

Ewers a d'ailleurs fini septième dimanche et termine neuvième au classement général. Elles se trouvaient aux côtés de plusieurs favorites qui étaient regroupées au pied de la Planche des Belles Filles.

Gagnante de la septième étape et vêtue du maillot jaune depuis, la Néerlandaise Annemiek Van Vleuten a attaqué à 5 kilomètres de la fin.

Déjà dominante sur ce type de parcours, la meneuse de la formation Movistar a eu droit au soutien de sa coéquipière colombienne Paula Andrea Patino, également membre d'une échappée plus tôt.

Lorsque Van Vleuten a porté cette dernière attaque, personne n'a pu rivaliser dans la montée qui présentait un dénivelé de 24% à la toute fin. Elle s'est dirigée vers une deuxième victoire d'étape de suite, en plus d'ajouter un titre du Tour de France à son palmarès déjà fort chargé.

Si Van Vleuten n'a laissé planer aucun doute en ce qui a trait la victoire, la lutte était féroce pour les deux autres marches du podium au général. Sa compatriote Demi Vollering (SD Worx), qui s'est encore une fois montrée très combative, a finalement fini deuxième, tant de l'étape (+30 secondes) qu'au classement général (+3 minutes 48 secondes).Annemiek van Vleuten

Coéquipière d'Olivia Baril chez Valcar – Travel & Service, l'Italienne Silvia Persico a terminé en force pour prendre le troisième rang (+1 minute 43 secondes). Elle conclut en cinquième place au général.

Baril a fini 75e dimanche et est 104e du classement général, tandis que Simone Boilard, de l'équipe St Michel – Auber93, a pris le 67e rang de l'étape. Elle boucle la compétition au 71e échelon du cumulatif et au 11e du classement des jeunes.

Magdeleine Vallières-Mill retient beaucoup de positif de sa performance au tout premier Tour de France femmes. Ne reste plus qu'à souhaiter à d'autres cyclistes la même expérience.

« Ce qui m'a le plus marquée, c'est de voir l'ambiance du Tour ! Autant de personnes étaient intéressées et ils nous encourageaient autant qu'au Tour des hommes. J'espère que le Tour aura encouragé la prochaine génération de cyclistes féminines », a-t-elle conclu.