Greg Van Avermaet s'est ennuyé des GP cyclistes
MONTRÉAL - La pandémie de COVID-19 a privé Greg Van Avermaet de deux visites au Québec pour les Grands Prix cyclistes de Québec et Montréal et le cycliste belge a hâte de prendre à nouveau d'assaut deux parcours sur lesquels il a connu énormément de succès.
Les épreuves auront lieu le 9 septembre, à Québec, et le 11 septembre, à Montréal. Elles seront parmi les rares compétitions internationales de cyclisme à avoir lieu ailleurs qu'en Europe en 2022.
« Nous avons beaucoup roulé en Europe, mais pas sur les autres continents, a rappelé Van Avermaet lors d'une visioconférence, mardi. Les courses canadiennes font partie du calendrier depuis 2010 et elles demeurent des courses qui sont appréciées des coureurs. »
Van Avermaet a triomphé à Montréal en 2016 et 2019. Il est monté sur le podium six fois en huit ans à Québec.
« J'ai toujours pensé que le circuit de Québec me convenait mieux, mais je n'ai jamais gagné! Mes résultats à Montréal sont moins constants qu'à Québec, mais j'ai gagné deux fois. C'est assez particulier », a convenu Van Avermaet, champion olympique sur route en 2016.
Pour sa part, le président-directeur général de l'organisation, Sébastien Arsenault, s'est dit heureux de pouvoir reprendre là où son équipe a dû laisser bien malgré elle il y a deux ans.
« Ça fait plus de deux ans que nous travaillons sur la prochaine édition. Il y a beaucoup de boulot, beaucoup d'éléments complexes, a-t-il dit. Nous sommes privilégiés d'avoir nos partenaires à nos côtés et notre personnel qui travaille d'arrache-pied.
« Il y a un mélange de fatigue et d'adrénaline, mais de voir un coureur comme Greg est être un porte-parole extraordinaire pour l'événement, ça nous donne l'impression d'être sur le bord de la ligne de départ », a-t-il ajouté.
Arsenault s'est dit confiant de pouvoir présenter l'événement sans embûches, qu'elles soient liées aux conditions toujours changeantes en raison de la pandémie ou encore à d'autres enjeux comme ceux dans les aéroports.
« Pour tout élément logistique, la meilleure arme est la préparation pour éviter l'improvisation », a-t-il rappelé.
Arsenault s'attend également à une hausse d'intérêt pour l'événement à la suite notamment de la victoire d'étape du Québécois Hugo Houle lors du Tour de France, le mois dernier. Il a également vanté les exploits des autres cyclistes canadiens Guillaume Boivin, Antoine Duchesne et Michael Woods.
« Ça met la table pour nous, pour une semaine comblée pour tout le monde », a dit Arsenault.
Vers le Mondial de 2026 à Montréal?
Arsenault a été prudent lorsque questionné sur la candidature de Montréal pour la présentation des Championnats mondiaux de cyclisme sur route de 2026.
Le projet a été dévoilé en juillet 2021 et pourrait connaître son dénouement plus tard en septembre, durant l'édition 2022 de l'événement, en Australie.
« Est-ce que je suis optimiste? À 200 %, a déclaré Arsenault. Quand nous considérons le travail fait depuis des années, des décennies, et avec l'amphithéâtre grandiose qu'est Montréal, ça répond à tous les besoins. Je suis convaincu que Montréal peut sortir gagnante. Je n'ai aucune crainte que ce serait l'un des plus beaux événements pour le pays cette année-là et l'un des plus beaux Mondiaux. »
Le légendaire cycliste belge Eddy Merckx avait remporté l'épreuve masculine sur route lors de la présentation des Mondiaux à Montréal en 1974. Même si Van Avermaet, âgé de 37 ans, a convenu qu'il ne sera probablement plus actif en 2026, il a vanté les qualités du parcours montréalais.
« Il y a beaucoup de spectateurs, mais aussi une belle côte pour rendre la course difficile. (...) C'est toujours un bon coureur qui gagne », a-t-il conclu.