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Payton n'est pas tendre envers Hackett

Sean Payton Sean Payton - Getty
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Inutile pour les Broncos de Denver de jeter un coup d'œil dans le rétroviseur pour revivre le cauchemar de l'an dernier, clame le nouvel entraîneur-chef Sean Payton, qui ne s'est toutefois pas gêné pour critiquer le travail de son prédécesseur.

Dans une entrevue accordée à USA Today Sports, Payton a qualifié le travail de Nathaniel Hackett et de son personnel en 2022 de « l'un des pires de l'histoire de la NFL ».

Payton a résumé le tout ainsi : « Tout ce que j'ai entendu sur la saison dernière, nous faisons le contraire ».

N'ayant pas perdu l'habitude de livrer le fond de sa pensée, l'ancien entraîneur-chef des Saints de La Nouvelle-Orléans a notamment critiqué la gestion du quart-arrière étoile Russell Wilson.

« Oh man, il y a tellement de saleté autour de ça. Il y a 20 mains sales en ce qui a trait à ce qu'ils ont permis et toléré dans les salles d'entraînement, les salles de réunion. L'attaque. Je ne connais pas Hackett. Beaucoup de personnes ont les mains sales. Ce n'est pas que de la faute de Russell. Il n'est pas devenu mauvais soudainement. Il l'a encore. Cette absurdité qu'il a frappé un mur? Ils n'étaient même pas capables d'exécuter un jeu. Ils étaient 29e dans la ligue pour les pénalités avant la levée du ballon des deux côtés du terrain. »

Acquis des Seahawks de Seattle durant la saison morte 2022, Wilson devait ramener les Broncos au sommet. Il a plutôt connu sa pire saison en carrière avec 16 passes de touché et 55 sacs du quart.

« Il a encore de l'essence dans le réservoir », a assuré Payton, qui blâme plutôt le personnel d'entraîneurs et l'actuel directeur général George Payton. Ce dernier avait permis aux entraîneurs personnels de Wilson d'accéder aux installations de l'équipe, ce que Payton a vite interdit à la suite de son embauche.

« Ce n'était pas de sa faute », a indiqué Payton en faisant référence à Wilson. « Ce sont les parents qui ont permis cela. Ce n'est pas une incrimination contre lui, mais contre l'entraîneur-chef, le directeur général, le président et tous ceux qui ont regardé tout cela se passer. »