Phil Mickelson en paix avec l'idée de ne plus rejouer dans la PGA

Phil Mickelson s'est dit « en paix » avec la perspective de ne plus pouvoir disputer un tournoi de la PGA ou la Coupe Ryder, près d'un an après avoir décidé de s'engager pour la ligue dissidente LIV Golf, financée par l'Arabie saoudite.

« Si je ne devais jamais plus jouer une épreuve du circuit nord-américain? Je suis totalement en paix avec cela », a assuré le sextuple vainqueur d'épreuves du Grand Chelem, dans une entrevue accordée à Sports Illustrated publiée lundi.

Comme presque une cinquantaine de golfeurs, certains faisant partie des meilleurs mondiaux tels que Dustin Johnson ou Cameron Smith, ayant comme lui cédé aux sirènes du LIV l'an passé, Mickelson a été banni sine die de la PGA et ne peut donc participer à ses compétitions, hormis les quatre tournois majeurs qui autorisent pour l'heure ces « dissidents » à y prendre part.

Or les épreuves du Grand Chelem sont manifestement la seule chose qui intéresse désormais l'ancien no 1 mondial, âgé de 52 ans, qui prévoit de lever le pied et d'en faire sa priorité.

« Je suis toujours motivé par le golf, mais je ne vois pas l'intérêt de jouer toujours autant. Les tournois où vous allez laisser une trace sont les majeurs, ça reste à vie. Si je gagne un autre tournoi de la PGA, qui s'en soucie? Ce n'est pas comme si cela allait changer quoi que ce soit à ma carrière », a-t-il argué.

« Gagner un autre Majeur serait un moment unique et spécial. C'est vraiment là que je veux m'épanouir. Et bien sûr, cela signifierait beaucoup de gagner quelques épreuves du LIV en raison du rôle que j'ai joué lors de sa création », a-t-il ajouté.

Le circuit a d'ailleurs dévoilé lundi son calendrier, qui comprendra deux fois plus de tournois en 2023 (14 contre 7), pour une dotation totale record de 405 millions de dollars.

Quant à la Coupe Ryder qui oppose tous les deux ans les États-Unis à l'Europe, Mickelson semble tout aussi aisément en faire le deuil.

« J'ai adoré faire partie de l'équipe américaine, à 12 reprises et une fois en tant que vice-capitaine. J'ai probablement vécu plus de grands moments que n'importe qui dans cette épreuve. Donc si je ne la dispute plus, je suis en paix avec cela aussi », a-t-il dit.