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RÉSULTATS

Gérer le match à 3 centres : pas un contexte idéal pour le CH, avoue Suzuki

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MONTRÉAL – Ce n'est pas évident de gérer une partie en misant sur trois joueurs de centre seulement.

 

La recette n'a pas fonctionné contre les Sénateurs et, pour une rare fois, publiquement, Martin St-Louis et le capitaine Nick Suzuki ne semblaient voir les choses du même œil.

 

Tôt dans le match, le trio de Suzuki demeurait intact alors que Jake Evans et Sean Monahan évoluaient sur plus d'une unité en évoluant avec différents ailiers. Au fil du match, la stratégie a été ajustée, mais le Canadien a tardé à prendre son envol offensivement.

 

De l'aveu de Suzuki, ce n'était pas un contexte idéal.

 

« C'est difficile pour les ailiers de trouver un rythme. Évidemment, c'est une situation étrange et intéressante. Mais on était préparé à jouer plusieurs minutes donc ce n'était pas une surprise », a commenté le capitaine.

 

Plus tard, Suzuki a convenu qu'il aime être plus impliqué comme joueur de centre.

 

À quelques pieds de lui, le vétéran Sean Monahan a préféré ne pas commenter le sujet prétextant ne pas savoir quoi dire à ce propos.

 

On ne lui prêtera aucune intention, mais ça demeure particulier de devoir se priver d'un joueur de centre.

 

Par contre, l'entraîneur du Canadien ne voulait pas utiliser cette raison pour expliquer la défaite.

 

« Les trois centres et la gestion des trios, ça n'a pas rapport avec le résultat. On a surtout donné quelques cadeaux », a cerné St-Louis.

 

« On a déjà joué à trois centres avec 11 attaquants et 7 défenseurs, mais on voulait avoir (Michael) Pezzetta sur le banc. Historiquement, ça peut brasser un peu contre Ottawa », a poursuivi l'entraîneur.

 

Les mauvaises langues diront que c'est exactement ce qui est arrivé puisque Pezzetta a été limité à 1 :57 d'action durant toute la rencontre!

 

Interrogé à savoir si la chimie peut devenir plus difficile à se créer, St-Louis a fourni cette réponse.

 

« Je ne dis pas que ça complique les choses. On n'est pas la seule équipe qui essaie de jouer à trois centres. Je n'ai pas peur d'y aller ainsi. Est-ce plus facile de rouler avec quatre trios? Oui, mais ça peut nous amener des choses aussi (d'y aller avec une telle formation) ».

 

Ce qu'on comprend, c'est que St-Louis aurait surtout voulu que son équipe puisse capitaliser sur les cinq occasions en avantage numérique.

 

« On a eu de la misère à gagner des batailles si bien qu'on n'a pas passé assez de temps en contrôle du disque et notre exécution n'était pas suffisante lors des entrées de zone. C'est difficile d'avoir des lancers quand tu n'es pas en possession de la rondelle », a réagi avec St-Louis en étant visiblement déçu de ce rendement.

 

N'empêche que le dossier des joueurs de centre retiendra encore l'attention au cours des prochains jours. Au niveau des statistiques, Suzuki a joué 24 secondes de moins qu'Evans à égalité numérique, un fait plutôt rare.

 

Mais on revient à la base, Josh Anderson n'acceptait pas l'effort déployé par son groupe.

 

« Ils ont bien joué, mais on leur a donné ces buts. Pour le reste du match, je trouve qu'on a joué une partie correcte. On a eu une poussée en troisième, mais on ne peut pas commencer nos parties de cette façon surtout après deux défaites. Ils nous avaient botté le derrière la dernière fois. Il faut se regrouper », a témoigné Anderson.  

 

Avant de profiter d'un congé de match du 28 janvier au 5 février, inclusivement, le Canadien doit encore accueillir les Islanders, et un certain Patrick Roy, jeudi, et les Penguins à Pittsburgh, samedi.