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RÉSULTATS

Le CH a sorti la patte du piège

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MONTRÉAL – Martin St-Louis ne voulait pas que ses joueurs tombent dans le piège des Bruins de Boston. Une patte du Canadien semblait s'y être coincée dans les premières minutes du duel, mais le club montréalais a prouvé le contraire
 
« Leur vitesse et leur échec-avant nous a un peu surpris, mais on s'est repris et on s'est habitués à leur vitesse tout en commençant à jouer notre style. Les Bruins jouent vraiment bien ensemble, c'est rare qu'ils se battent eux-mêmes, ils ne font pas souvent de grosses erreurs », a résumé Michael Matheson. 
 
Tout près de lui, David Savard a entamé ses réponses de la même manière. 
 
« C'est une équipe qui impose beaucoup de pression, on l'a vu au début, il a fallu s'ajuster un peu. C'était chaudement disputé donc c'est plate de tomber du mauvais côté », a-t-il mentionné. 
 
St-Louis refusait de pousser la note aussi loin. 

« On a géré la partie, il n'y avait pas beaucoup d'espace pour chaque équipe. Je ne dirais pas qu'ils nous ont surpris au début, mais ça nous a pris du temps pour trouver notre erre d'aller », a-t-il précisé. 
 
De son filet, Samuel Montembeault était heureux de voir que son équipe a été en mesure de s'ajuster. Il ne voulait surtout pas revivre le scénario des huit filets alloués à Boston il y a deux mois. 
 
« Ils sont sortis en force et ce n'était pas notre meilleur hockey. Vers la fin de la première période, on a commencé à mieux jouer. Après, on n'a pas eu peur de soulever la rondelle en zone neutre au lieu de forcer des jeux dans notre zone », a observé le gardien. 
 
Pour l'entraîneur du Canadien, des rencontres aussi exigeantes que celle-ci, ce n'est que de l'argent en banque pour dépenser éventuellement. 
 
« On continue à se développer comme équipe, on se comporte très bien et on trouve de la constance dans différents éléments de notre jeu. Notre calendrier n'est pas facile, ce sont de bons défis pour nous. Et il faut que tu aimes ça quand c'est dur. Il faut que tu viennes au travail, on a une attitude combative », a souligné St-Louis avec satisfaction. 
 
On pourrait vous parler du premier trio pour illustrer cette vision, mais le thème a déjà été abordé plusieurs fois. Utilisons plutôt les exemples de la deuxième unité de Joshua Roy, Alex Newhook et Joel Armia ainsi que le désavantage numérique. 
 
Ces deux éléments ont permis au Canadien de devenir une équipe plus complète depuis quelques matchs. 
 
« Ils se supportent vraiment bien, c'est très encourageant pour nous », a commenté Matheson en pensant sûrement à la saison prochaine. 
 
« C'est énorme pour nous. Newhook a beaucoup d'expérience pour son jeune âge tandis que Roy joue si bien. Il est très intelligent sans être le plus rapide. Il semble toujours se retrouver au bon endroit. Ça se voit qu'il apprécie ses matchs avec nous, il n'est pas seulement un joueur offensif », a vanté Kaiden Guhle
 
Quant au travail d'Armia, qui s'impose aussi en infériorité numérique, St-Louis avait deux commentaires intéressants.  
 
« Il fait exactement ce qu'on lui demande. C'est collectif, tu ne peux pas avoir juste un gars agressif », a exposé l'entraîneur en reconnaissant que cette unité joue avec plus d'agressivité dans certaines phases. 
 
« Bien des joueurs ont beaucoup de talent, mais leur mental les empêche d'aller où leur talent pourrait les propulser. Quand tu n'es pas dans un bon état d'esprit, tu seras toujours plus fatigué et moins motivé. La société met beaucoup d'accent là-dessus désormais et c'est une grosse raison (de son succès actuel) », a ciblé St-Louis qui se soucie du bien de ses athlètes.