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RÉSULTATS

Juraj Slafkovsky continue de briller; Filip Mesar veut prendre son temps

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BROSSARD, Qc - Le défenseur Chris Wideman a comparé Juraj Slafkovsky et Filip Mesar à Batman et Robin plus tôt cette semaine, puisque les deux plus récents choix de premier tour du Canadien de Montréal sont inséparables.

Les deux Slovaques étaient toutefois séparés sur la patinoire, samedi matin. Pour une rare fois, Robin a eu le dessus sur Batman alors que l'équipe de Mesar a vaincu celle de Slafkovsky 5-2, a rappelé le moins costaud des deux.

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« Ça, c'était agréable », s'est exclamé Mesar, choisi au 26e rang du dernier repêchage.

« Tout est nouveau et il y a beaucoup de choses à apprendre, a-t-il ajouté. Je suis chanceux de pouvoir être ici avec Juraj, à l'hôtel ou à l'extérieur. Nous profitons de ces journées et nous essayons d'en tirer le maximum. »

Slafkovsky, lui, s'est dit bien heureux de pouvoir compter sur « mon petit compagnon », mais a assuré qu'il n'y avait pas de chicane dans la 'Batcave'.

« J'ai mes règles et il les suit », a-t-il dit en éclatant de rire.

Slafkovsky a fait bonne impression lors de ses deux premiers matchs intra-équipe, au sein d'un trio complété par Owen Beck et Rafaël Harvey-Pinard.

Même s'ils n'ont pas marqué samedi, ils ont généré plusieurs occasions de le faire grâce à un excellent échec-avant et une belle complicité.

« Je crois que nos styles se complètent bien, a affirmé Beck, sélectionné au 33e rang du dernier repêchage. Nous sommes en mesure de gagner des batailles et nous avons un certain flair offensif. Nous lisons bien le jeu les uns des autres. »

Auteur de sept buts en autant de parties aux Jeux olympiques de Pékin l'hiver dernier, Slafkovsky démontre surtout ses habiletés de passeur depuis le début du camp.

« Je pense que c'est naturel, a-t-il répondu quand il a été questionné pour savoir si c'était un choix conscient de sa part. Parfois, vous voyez un jeu et vous tentez de le faire. Je suis content si ça marche. »

Les qualités physiques de Slafkovsky sont évidentes. À six pieds trois pouces et 238 livres, le premier choix du dernier repêchage de la LNH est en mesure de gagner plusieurs batailles, ce qui est un avantage sur les patinoires nord-américaines, plus petites que celles en Europe.

« Peser ce poids-là et être aussi vite, en plus d'être habile, il génère beaucoup d'attaque, a dit Harvey-Pinard au sujet de Slafkovsky. C'est facile de jouer avec lui et il rend la tâche facile aux autres. »

Pour sa part, Mesar, cinq pieds neuf pouces et 176 livres, a reconnu qu'il allait avoir besoin d'un peu de temps pour pouvoir véritablement rivaliser à ce niveau avec les joueurs de la LNH.

« Je crois posséder une bonne vitesse; je suis aussi rapide que ces gars-là, mais ils sont peut-être un peu plus costauds, a dit Mesar. Peut-être que dans deux ans, je serai plus prêt pour la LNH. »

« Nous avons passé des tests ici et j'ai vu les résultats. Je sais ce que je dois améliorer lors des prochaines années », a-t-il précisé.

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Mesar a répété que sa préférence serait de jouer avec le Rocket de Laval, dans la Ligue américaine de hockey, cet hiver. Sinon, il pourrait être cédé aux Rangers de Kitchener, dans la Ligue de hockey junior majeur de l'Ontario (OHL).

Il a rappelé que le Canadien aura le dernier mot dans cette décision. Par contre, il n'est pas question pour lui de retourner jouer en Europe. Il préfère rester en Amérique du Nord pour justement s'adapter au jeu physique sur des patinoires plus petites.

« En Slovaquie, oui, il y avait un bon niveau physique, mais la patinoire est plus petite ici. Il y a plus de batailles. C'est différent qu'en Slovaquie », a-t-il insisté.

Si jamais Mesar devait rester avec le Canadien ou avec le Rocket, alors il aurait l'occasion de continuer à habiter avec Slafkovsky. Batman pourrait ainsi garder son Robin, même si Slafkovsky a rappelé qu'il avait habité seul lors des trois dernières années quand il jouait en Finlande.

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