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RÉSULTATS

Nick Suzuki se cherche et compte bien se relancer à l'attaque

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Le mois de décembre a été difficile pour le Canadien de Montréal, qui vient d'encaisser une quatrième défaite de suite hier contre les Panthers de la Floride, et une huitième en dix rencontres.

Malgré tout, on tente de garder un esprit positif autant que possible au sein de l'équipe.

« C'est notre travail en tant que vétérans de s'assurer que l'attitude reste positive, de dire Brendan Gallagher. Ça fait partie de l'apprentissage de la Ligue nationale. »

« Il y a des séquences plus difficiles dans une saison. Nous devons avoir la même attitude qu'il y a quelques semaines, lorsque tout allait bien. »

Même Nick Suzuki traverse une mauvaise séquence au niveau offensif et il espère se relancer rapidement. Le jeune attaquant de 23 ans n'a pas amassé de point à ses cinq dernières sorties et il en compte seulement trois à ses onze dernières.

« Je dois mieux jouer et rester en communication avec les entraîneurs. Cole et moi devons trouver le moyen de marquer des buts », a réagi à ce sujet le principal intéressé.

Suzuki et Caufield forment tout un duo depuis leurs premiers coups de patin dans le circuit, mais le capitaine sent qu'ils sont maintenant davantage scrutés à la loupe par leurs rivaux pour décortiquer leur jeu et ils doivent mettre les bouchées doubles.

« On joue contre les meilleurs trios adverses et les meilleures paires défensives constamment. Je suis certain qu'on passe beaucoup de temps à nous analyser. On essaie d'amener de l'attaque, mais tous les deux nous n'avons pas été à notre meilleur. On communique ensemble et on essaie de trouver des solutions. On sait qu'on doit mieux jouer afin de gagner », explique-t-il.

Cette période creuse coïncide avec la blessure à Sean Monahan, tombé au combat contre les Canucks de Vancouver. Avec les bouleversements dans la formation, Suzuki a admis qu'ils se sentent un peu déconnectés à l'attaque.

« On est un peu déconnectés entre les trios et on essaie de supporter notre jeune défense. On veut avoir une meilleure symbiose et mieux bouger la rondelle », ajoute-t-il.

En quête de positif, les joueurs compteront sur la présence de leurs mamans dans l'environnement de l'équipe. Présentes à Washington, elles accompagneront également le club à Nashville, une initiative qui n'avait pu être appliquée ces dernières années.

« Je pense que ça va être bon pour les boys d'avoir leur mère », a rigolé l'entraîneur-chef Martin St-Louis. « C'est spécial. Chaque joueur ici est conscient du rôle qu'ont joué leur père et leur mère dans leur parcours pour atteindre leur but. »

« J'ai hâte de les rencontrer. Je regarde mon équipe, et je vois qu'on a des bons gars. Et ça, ça part de la maison. »