Sergei Gonchar n’avait pas le goût d'attendre le petit déjeuner pour signifier son intention de se mettre au travail le plus tôt possible avec sa nouvelle équipe.

Mercredi matin, l’entraîneur du Canadien Michel Therrien avait dit qu’il attendrait de rencontrer Gonchar le lendemain matin avant de décider si le vétéran défenseur serait en uniforme lors du prochain match de l’équipe.

Mais à son arrivée à l’aéroport Pierre-Elliott Trudeau en soirée, la nouvelle acquisition du Tricolore a fait connaître sa préférence.

« Je l’espère », a-t-il répondu en souriant lorsqu’on lui a demandé s’il allait affronter les Bruins de Boston jeudi au Centre Bell.

Un peu plus de 24 heures après la transaction qui l’a fait passer au Canadien en retour de Travis Moen, Gonchar a énuméré les quelques raisons qui l’ont incité à lever sa clause de non-échange pour passer au nord de la frontière. La qualité de l’effectif de la formation montréalaise a été un argument de taille, a-t-il affirmé.

« On ne se fatigue pas de gagner, a déclaré le défenseur de 40 ans. J’adore encore jouer, j’adore me présenter à l’aréna. Maintenant, d’avoir la chance de jouer dans une ville de hockey comme Montréal sera très spécial. Et en plus, on aura la chance d’être en compétition pour la Coupe. »

En Gonchar, le Canadien espère avoir trouvé une partie de la solution pour régler ses problèmes en avantage numérique.

« S’ils m’en donnent la chance, je ferai tout ce que je peux pour aider », s’est contenté de promettre le nouvel arrivant.