Kirby Dach donne la victoire aux Canadiens en prolongation
MONTRÉAL – Le Canadien a battu les Penguins de Pittsburgh par la marque de 3-2, en prolongation, lundi soir au Centre Bell. Voici nos observations.
Pas de complexe contre Crosby
bellmedia_rds.AxisVideo
En matinée, Kaiden Guhle avait exprimé son enthousiasme à l'idée d'affronter Sidney Crosby, l'idole de sa génération. En soirée, le défenseur recrue s'est vu confier, avec son partenaire David Savard et le trio pivoté par Nick Suzuki, le mandat de neutraliser le trio du « Kid ». Le défi a été relevé avec brio.
Après une période, le quintette vedette du CH avait empêché le 87 et ses comparses de décocher le moindre tir en direction de Samuel Montembeault. Ça aurait pu être la gifle au visage dont Crosby avait besoin pour reprendre l'ascendant, mais non. Le premier trio des Penguins a été complètement muselé par celui des locaux. Selon les chiffres compilés par Natural Stat Trick, les Penguins n'ont généré que six tentatives de tirs et en ont concédé 17 lorsque les capitaines des deux équipes s'affrontaient.
Crosby, Jake Guentzel et Rickard Rakell ont cadré six tirs, mais aucun pour faire trembler Montembeault.
« On perdait, mais ils ne nous battaient pas »
bellmedia_rds.AxisVideo
L'attaque du Canadien n'avait pas généré grand-chose lors du programme double du week-end à Detroit et Washington. Quand Evgeni Malkin a marqué deux fois en quatre minutes au début de la deuxième période, il était légitime de se demander si, malgré toute la bonne volonté démontrée par l'adversaire, le match n'était pas déjà plié.
Martin St. Louis a toutefois utilisé une citation remplie de sagesse pour décrire l'état d'esprit qui habitait ses joueurs au deuxième entracte : « On perdait, mais ils ne nous battaient pas ». Ses gars ont donc continué d'appliquer la même recette en troisième période et les résultats ont suivi. Un bel effort individuel de Suzuki a réduit l'écart de moitié alors que le moteur de la Zamboni était encore chaud. Cole Caufield a marqué sur un tir sur réception alors que Montembeault avait été retiré pour un attaquant supplémentaire. En prolongation, Kirby Dach a fini le travail de Sean Monahan, qui a connu une soirée colossale.
Il faudra un jour que d'autres participent concrètement offensivement. Après quatre matchs, Suzuki et Caufield ont marqué 71% des buts de l'équipe à 5 contre 5. Mais pour l'instant, ça tient.
Un excellent « quatrième trio »
« On a assez de profondeur à l'attaque. On a quatre trios, mais je ne dirais qu'on a un quatrième trio. » C'est ainsi que Martin St-Louis avait répondu aux questions quant à la présence de Juraj Slafkovsky à la gauche de Jake Evans et Mike Hoffman après l'entraînement matinal. La nouvelle combinaison lui a donné raison contre les Penguins.
Même s'il a été le deuxième attaquant le moins utilisé par St. Louis, Hoffman a été très bon. En fait, il a probablement disputé l'un de ses meilleurs matchs dans lesquels il n'a pas marqué depuis qu'il s'est joint au Canadien. Il a été dérangeant en échec-avant et a récupéré un bon nombre de rondelles en zone offensive. Slafkovsky a été tout aussi efficace dans son rôle. En première période, son travail en fond de territoire lui a permis d'offrir des tirs de qualité à Chris Wideman et Evans. Le Canadien a dominé la colonne des tentatives de tirs dans une proportion d'environ 70-30 quand Hoffman et Slafkovsky étaient sur la patinoire.
Drouin : du pire au meilleur
bellmedia_rds.AxisVideo
Le bijou de passe qu'a servi Jonathan Drouin à Caufield pour préparer le but égalisateur du CH en fin de troisième période résume bien pourquoi il peut être si frustrant de le regarder jouer. Son grand talent est connu de tous. Mais trop souvent, il décide de n'en exploiter qu'une fraction à la fois.
Comme à Washington samedi, Drouin s'est trop souvent contenté du minimum contre Pittsburgh. Il a observé une bonne partie du match en périphérie sans trop se montrer intéressé à y participer. En troisième période, il a redonné la rondelle à Pittsburgh en tentant de contrôler paresseusement, avec le patin, une rondelle dirigée vers lui en sortie de zone. Il s'agit d'un exemple parmi tant d'autres d'un manque d'engagement qui commence malheureusement à être pléonastique.
Drouin, Dach et Josh Anderson ont été les derniers de classe parmi les attaquants du CH lundi.
Petry : pas trop de nostalgie
bellmedia_rds.AxisVideo
Le Canadien aurait-il une meilleure brigade défensive aujourd'hui si Jeff Petry en faisait partie? Sans l'ombre d'un doute. Est-ce que l'ancien numéro 26 a donné aux partisans du CH une raison de s'en ennuyer? Pas vraiment, non.
Petry n'a pas été particulièrement bon à son retour au Centre Bell. On retiendra surtout les trois pénalités mineures dont il a écopé. Celle pour son double-échec dans le dos de Jordan Harris en prolongation a ultimement coûté la victoire à son équipe.
bellmedia_rds.AxisVideo
bellmedia_rds.AxisVideo
bellmedia_rds.AxisVideo
bellmedia_rds.AxisVideo
bellmedia_rds.AxisVideo
bellmedia_rds.AxisVideo
bellmedia_rds.AxisVideo
bellmedia_rds.AxisVideo