Pour la deuxième année consécutive, le Drakkar de Baie-Comeau a balayé ses deux premières séries. Il y a douze mois, c’était Sherbrooke et Victoriaville qui étaient passés dans le tordeur, cette année, ce sont les Cataractes et les Huskies qui ont goûté à la médecine du gros bateau côtier du nord.

La machine du Drakkar est bien huilée. En faisant abstraction du week-end du 7 et 8 mars à Rimouski, le Drakkar vient de gagner 15 de ses 17 derniers matchs. Dans ces 15 victoires, la brigade défensive du Drakkar n’a permis que 16 buts. C’est ce qui s’appelle être très avare.

Le gardien de but de 18 ans Philippe Cadorette domine tous ses pairs dans les présentes séries avec une fiche de 8-0, une moyenne de buts alloués de 1,38 et un pourcentage d’arrêts de ,946. C’est phénoménal. Défensivement, même si l’entraîneur-chef Éric Veilleux a perdu les services d’Alexis Vanier, les Poulin, Verpaelst, Turbide, Chenevert, Meloche et Beaudry ont un différentiel combiné de +29 en huit matchs.

À l’attaque on parle beaucoup des Grégoire, Hudon et Zykov, mais on se rend compte que 11 attaquants différents ont inscrit au moins un but depuis le début des présentes séries chez le Drakkar. On parle donc d’un très bon équilibre sur les quatre trios.

Autre facteur non négligeable pour le Drakkar, l’équipe a la chance, en gagnant ses séries en quatre matchs, de mettre du repos en banque en vue du dernier droit des éliminatoires qui devrait être plus difficile.

Qui sera le prochain adversaire du Drakkar? On ne peut répondre à cette question encore, mais que ce soit les Olympiques, les Voltigeurs, l’Armada ou encore l’Océanic, l’éventuel rival fera face à une équipe en mission qui, après être passée si près du but l’an dernier, veut absolument tout gagner cette année.

Je l’ai écrit en septembre et je le répète encore en avril, 2013-2014 semble être l’année du Drakkar de Baie-Comeau.