PITTSBURGH - Géographiquement, ce sont les Blue Jackets qui sont le plus près des Penguins, Columbus et Pittsburgh n'étant séparés que par 300 km.

Mais au niveau de la feuille de route et des attentes, les deux clubs ne pourraient pas être plus éloignés, à l'approche de leur série de premier tour qui commencera mercredi, au Consol Energy Center.

Depuis leur arrivée dans la LNH en 2000-01, les Jackets ont participé une seule fois aux séries et ce en 2009, alors qu'ils ont été balayés par Detroit en lever de rideau.

Les Penguins tentent de ne pas pécher pas excès de confiance, eux qui ont atteint la finale de la coupe Stanley deux fois dont un triomphe, pendant la même période. Ils ont aussi remporté les cinq matches les opposant à Columbus cette saison, en dominant 16-8 au niveau des buts.

Les Penguins pourraient aussi bénéficier du retour au jeu du centre Evgeni Malkin, qui s'est blessé au pied le 23 mars.

Le Russe s'est entraîné avec les siens pour la première fois depuis cette date, mardi, mais on attendra tout de même au dernier moment avant de décider s'il va jouer, mercredi.

Les Blue Jackets seront privés de certaines munitions à l'attaque. Nick Foligno et R.J. Umberger, qui ont des blessures qui perdurent, vont rater au moins le premier match, tandis que Nathan Horton sera absent pour la totalité de la série, à la suite d'une opération à l'abdomen.

Les Blue Jackets voient ça comme une chose de plus à surmonter, tout simplement.

« Nous sommes les négligés et ça fait bien notre affaire », a dit l'attaquant Matt Calvert.

L'entraîneur des Penguins, Dan Bylsma, a travaillé comme adjoint de son vis-à-vis des Jackets, Todd Richards, quand les deux étaient derrière le banc de Wilkes Barre/Scranton, dans la LAH.

« Ils ont un très bon entraîneur et de bons meneurs dans l'équipe, a confié Richards. Je pense qu'ils ont déjà vécu plusieurs genres de situations. »

Les Blue Jackets devront éviter le banc de punition, car les Penguins ont conclu la saison régulière avec le meilleur taux d'efficacité de la ligue en avantage numérique.

À forces égales, notons que c'est Columbus qui a l'avantage avec un différentiel de plus 8, comparativement au plus 7 des Penguins.