Des candidats intéressants pour une offre hostile
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Le marché des joueurs autonomes s'activera à compter de midi aujourd'hui et si la majorité des joueurs qui retiennent l'attention sont libres comme l'air, certains joueurs sont des candidats pour une offre hostile.
Même si elles se font rares, les dernières années ont montré qu'elles étaient tout de même possibles avec la guerre d'offres hostiles entre les Canadiens de Montréal et les Hurricanes de la Caroline.
En 2019, Marc Bergevin avait fait une offre à Sebastian Aho. Deux ans plus tard, les Hurricanes ont pris leur revanche avec une offre à Jesperi Kotkaniemi, que le Canadien n'avait pas égalé.
Le RDS.ca vous présente cinq joueurs qui pourraient recevoir une offre hostile. Avant toute chose, voici les compensations nécessaires pour soumettre une offre hostile.
1 à 1 415 740 $ : Aucune compensation
1 415 741 à 2 145 061 $ : Choix de 3e ronde
2 145 062 à 4 290 125 $ : Choix de 2e ronde
4 290 126 à 6 435 186 $ : Choix de 1re ronde + choix de 3e ronde
6 435 187 à 8 580 250 $ : Choix de 1re ronde + choix de 2e ronde + choix de 3e ronde
8 580 251 à 10 725 314 $ : Deux choix de 1re ronde + choix de 2e ronde + choix de 3e ronde
10 725 315 $ et plus : Quatre choix de première ronde
ALEX DEBRINCAT (AD) – 25 ans
Salaire 2022-2023 : 6,4 M$
La lune de miel entre Alex DeBrincat et les Sénateurs d'Ottawa n'aura pas duré particulièrement longtemps. À peine un an après avoir été échangé à Ottawa, DeBrincat aurait laissé savoir qu'il ne comptait pas signer à long terme avec les Sénateurs.
Toujours sans contrat avant l'ouverture du marché des joueurs autonomes à 12 h, DeBrincat pourrait ainsi devenir une cible de choix pour une équipe qui souhaiterait lui faire une offre hostile.
Fraîchement sorti d'un contrat de trois saisons à un salaire annuel moyen de 6,4 M$, DeBrincat cherchera certainement à s'établir à long terme avec une des formations du circuit Bettman et il devrait logiquement commander un salaire plus élevé pour son prochain contrat.
Visiblement forcés de l'échanger s'ils ne souhaitent pas perdre ses services gratuitement – à moins de finalement le convaincre de signer à long terme –, les Sénateurs pourraient-ils se laisser convaincre par la compensation d'une offre hostile?
DeBrincat a connu une baisse de régime la saison dernière, sa première à Ottawa. Après une saison de 41 buts et 78 points en 2021-2022, le meilleur rendement de sa carrière au niveau statistique, DeBrincat a été limité à 27 buts et 66 points lors de la dernière campagne.
À seulement 25 ans, DeBrincat attirera certainement l'attention de plusieurs équipes de la LNH et son potentiel offensif pourrait compléter un jeune noyau dans la LNH.
ALEXIS LAFRENIÈRE (AG) – 21 ans
Salaire 2022-2023 : 925 000 $
Premier choix au total du repêchage de 2020, Alexis Lafrenière a complété ses trois premières saisons dans la LNH et il n'a probablement pas élevé son jeu aux grandes attentes qui viennent avec le privilège d'être repêché en premier.
À seulement 21 ans, le potentiel de Lafrenière demeure toujours inexploité et le Québécois a démontré du progrès cette saison, avec une récolte de 16 buts et 39 points en 81 matchs.
Au sein d'une équipe à maturité, Lafrenière se retrouve derrière les Artemi Panarin, Mika Zibanejad, Chris Kreider et Vincent Trochek dans la hiérarchie de New York. Annuellement, son rôle devient toutefois de plus en plus important et les Rangers de New York souhaitent certainement qu'un déblocage offensif survienne prochainement.
Les Rangers n'ont que 11 M$ de disponibles sous le plafond salarial, mais ils ont encore plusieurs signatures à réaliser. New York devra trouver un auxiliaire à Igor Shesterkin et l'équipe n'a que huit attaquants et cinq défenseurs sous contrat.
En plus de Lafrenière, les Rangers devront trouver un terrain d'entente avec le prometteur défenseur K'Andre Miller, qui sera également joueur autonome avec compensation à partir de midi.
EVAN BOUCHARD (DD) – 23 ans
Salaire 2022-2023 : 863 333 $
Evan Bouchard a explosé offensivement au bon moment et il s'est certainement donné d'excellents arguments de négociations pour son prochain contrat.
Choix de première ronde en 2018, 10e au total, Bouchard a complété sa deuxième saison complète dans la LNH avec une récolte de 40 points en 82 matchs.
C'est toutefois pendant les séries éliminatoires qu'il a relevé son jeu d'un cran (voire même de deux ou trois crans) pour devenir une arme de choix dans la manche de Jay Woddcroft. Dans l'ombre de Connor McDavid et de Leon Draisaitl, Bouchard s'est imposé offensivement avec quatre buts et 17 points en seulement 12 matchs.
Défenseur droitier de 23 ans, Bouchard devient automatiquement une cible de choix pour une équipe à la recherche de stabilité à long terme à la ligne bleue, d'autant plus lorsqu'on observe la situation salariale des Oilers.
Avec seulement neuf attaquants sous contrat – en plus du contrat de Bouchard à prolonger –, les Oilers ne disposent que de 7,1 M$ d'espace sous le plafond salarial.
L'échange de Kailer Yamamoto et de Klim Kostin a permis aux Oilers de libérer de l'espace sous le plafond salarial, mais Ken Holland aura tout de même beaucoup de travail à faire en vue de la prochaine saison.
Selon les informations de plusieurs informateurs, les Oilers souhaiteraient se tourner vers un contrat pont à un salaire moindre avec Bouchard, dans le but de manoeuvrer plus facilement à long terme. Reste maintenant à voir si l'arrière de 23 ans acceptera de se prêter au jeu.
JEREMY SWAYMAN (G) – 24 ans
Salaire 2022-2023 : 925 00 $
Si le marché des joueurs autonomes sans compensation ne regorge pas de beaucoup de gardiens de but, certaines équipes pourraient se tourner vers une offre hostile pour assurer l'avenir à long terme devant le filet.
Jeremy Swayman a enregistré des statistiques dignes d'un gardien numéro 1, il n'a pas de contrat en poche pour la prochaine saison et les Bruins de Boston ont le dos au mur au niveau du plafond salarial. La situation semble propice à une offre hostile pour Swayman.
À seulement 24 ans, Swayman vient de terminer son contrat de recrue dans la LNH et il a prouvé sa valeur au cours des deux dernières saisons à Boston, en formant un redoutable tandem de gardiens de but avec Linus Ullmark.
Swayman et Ullmark ont d'ailleurs profité de la saison record des Bruins en 2022-2023 pour remporter le trophée William M. Jennings, remis annuellement aux gardiens de but de l'équipe ayant accordé le moins de buts en saison régulière.
En 37 matchs la saison dernière, Swayman a maintenu un dossier de 24-6-4, en plus d'afficher une moyenne de buts alloués de 2,27 et un taux d'efficacité de ,920. Les statistiques sur l'ensemble de sa carrière jusqu'ici sont pratiquement identiques.
Les Bruins souhaiteront certainement prolonger Swayman, mais ils ne disposent que de 13,6 M$ d'espace sous le plafond salarial et ils n'ont que six attaquants sous contrat.
TREVOR ZEGRAS (C) – 22 ans
Salaire 2022-2023 : 925 000 $
Avec encore plus de 39 M$ d'espace sous le plafond salarial, les Ducks d'Anaheim ne sont certainement pas une équipe à laquelle s'attaquer dans un dossier d'offre hostile. À moins d'une grande surprise, les Ducks ont tous les outils nécessaires pour égaler n'importe quelle offre hostile.
Mais les faits demeurent. À 12 h , l'attaquant Trevor Zegras sera joueur autonome avec compensation et les 31 autres équipes du circuit Bettman auront l'opportunité de lancer un appel de courtoisie à Zegras pour discuter.
Choix de première ronde en 2019, 9e au total, Zegras est rapidement devenu un des joueurs les plus électrisants de la LNH. Si sa production offensive n'a pas connu de véritable amélioration entre 2021-2022 et 2022-2023, Zegras est tout de même un morceau clé de l'avenir des Ducks.
Finaliste au trophée Calder en 2022, remporté par Moritz Seider, Zegras a récolté 23 buts et 65 points en 81 rencontres la saison dernière. Ses 139 points dans la LNH le classent au deuxième rang de la cohorte de joueurs repêchés en 2019, derrière un certain Jack Hughes.
Les chances de succès dans le cas d'une possible offre hostile sont très minces.