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Erik Karlsson et trois de ses coéquipiers portaient le protège-cou

Erik Karlsson et Sidney Crosby Erik Karlsson et Sidney Crosby - Wes Crosby
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Quelques jours après la triste annonce du décès d'Adam Johnson, atteint mortellement au cou par une lame de patin pendant un match, quatre joueurs des Penguins de Pittsburgh ont porté le protège-cou à l'entraînement jeudi.

Le vétéran Erik Karlsson faisait partie du lot, de même que les défenseurs Ryan Graves et Marcus Pettersson ainsi que l'attaquant Lars Eller.

Les Penguins ont été particulièrement touchés par cette tragédie puisque Johnson avait été un membre de l'équipe entre 2018 et 2020. Johnson avait disputé 13 matchs dans l'uniforme des Penguins.

« Nous l'essayons, il est disponible pour nous. Je ne crois pas que c'est une mauvaise chose. Nous allons probablement l'essayer pendant un moment et je vais voir si je peux m'y habituer », a commenté Karlsson.

Mardi, l'entraîneur-chef des Penguins, Mike Sullivan, avait dit que les joueurs des Penguins avaient été encouragés à porter le protège-cou.

« Nous sommes dans le processus présentement, nous essayons de parler aux joueurs à propos de l'équipement de protection dans ces parties plus vulnérables. Nos équipes de la LAH et de la ECHL ont imposé le port du protège-cou et des protège-poignets aussi. »

Karlsson a été victime en 2013 d'une lacération du tendon d'Achilles, alors qu'il jouait avec les Sénateurs d'Ottawa. Depuis, il porte des bas de protection, comme plusieurs joueurs de la LNH.

Karlsson croit que le port du protège-cou pourrait devenir normalisé éventuellement.

« J'aurais aimé porter les bas dans le temps. C'est probablement ce qui a provoqué la normalisation, ma blessure. Je ne crois pas que beaucoup de joueurs portaient ces bas avant. Les joueurs ont commencé à le porter ensuite parce que c'est comme des bas normaux. »

« Je n'ai pas porté de protège-cou pendant longtemps. Je vais voir si je peux m'y habituer à nouveau. N'importe quelle pièce est mieux que rien. »

Eller et Pettersson ont ajouté qu'ils avaient mis le protège-cou à l'essai.

« Je vais considérer le porter, a dit Eller. Je l'ai essayé aujourd'hui, pour voir comment je me sentais. C'était un peu inconfortable parce que c'était nouveau. Nous ne sommes pas habitués à le porter. Je changerais sa conception un peu, pour le rendre mieux et plus confortable. Mais au final, je serais capable de m'y habituer. »