Jonathan Huberdeau a travaillé sur sa confiance en soi
Jonathan Huberdeau n'a probablement jamais été autant en confiance qu'après la saison 2021-2022. Le Québécois venait d'enregistrer des sommets personnels avec 30 buts et 85 aides pour un impressionnant total 115 points.
Un an plus tard, le constat était bien différent. Sous de nouvelles couleurs, la production offensive de l'attaquant de 30 ans s'est retrouvée en chute libre. La colonne des points est passée drastiquement de 115 points à seulement 55 points.
De son propre aveu, il n'y a pas que ses statistiques qui ont encaissé un dur coup. Sa confiance également.
« Je crois que je devais revenir à la base [cet été]. C'est ce que je voulais faire. J'ai discuté avec un psychologue et je devais revenir à l'état mental qui me permet d'être confiant. Il ne faut jamais douter de soi-même. C'est ce que j'ai appris cet été. Évidemment, je n'avais jamais connu une saison comme l'année dernière. Je voulais revenir à zéro, revenir aux bases. Ce sont les petites victoires dans la vie qui vous redonnent confiance. Cet été, c'est ce que j'ai fait », a confié Huberdeau dans une entrevue avec notre collègue de TSN Salim Valji.
La dernière saison dans l'Ouest canadien n'a pas été difficile uniquement pour Huberdeau. Les Flames ont également été incapables de répondre aux attentes imposées en début de saison et les conséquences ont été importantes.
Brad Treliving a été remplacé par Craig Conroy au poste de directeur général, Ryan Huska a été promu entraîneur-chef pour pallier le congédiement de Darryl Sutter, Tyler Toffoli a été échangé aux Devils du New Jersey et l'avenir de certains joueurs clés semble plus incertain que jamais. Malgré tous les changements, Huberdeau est confiant que la nouvelle équipe de dirigeants saura redresser la barque.
« On voit l'énergie de Craig et Ryan. C'est évident qu'ils sont très positifs et qu'il veulent avoir du plaisir et se mettre au travail. J'aime leur énergie. Ils veulent gagner maintenant. Ça me motive à travailler fort cet été et revenir en bonne forme. Je veux redevenir le Jonathan que je peux être. C'est ce que je vais faire. »
« Je veux que nous soyons une équipe difficile à affronter. Nous l'étions l'année dernière, mais nous devons être plus constants et trouver notre identité. Nous devons savoir quel genre d'équipe nous sommes et chaque joueur doit connaître son rôle. L'année dernière, nous avons eu de la difficulté à connaître notre identité et savoir quel genre d'équipe nous étions. C'est ce que nous allons faire au camp », d'ajouter Huberdeau sur le plan collectif.
Et Huberdeau a intérêt à envisager l'avenir avec optimisme. Son nouveau contrat de huit ans et 84 M$, qu'il a signé il y a presque un an jour pour jour, s'est enclenché le 1er juillet dernier et il le mènera jusqu'en 2031.
« C'est fou comment le temps passe vite. L'année dernière, j'apprenais que j'étais échangé. Tout va vite, mais c'est une courbe d'apprentissage. Je n'étais pas heureux l'année dernière, mais en même temps, j'étais sous le choc d'avoir été échangé. Maintenant, je sais où je vais. Je vais à Calgary. J'ai signé à long terme. J'ai une belle maison. J'aime la ville », admet Huberdeau.