LNH : L'emploi de Tourigny n'est pas en danger malgré les déboires en Arizona

Avec des revers dimanche, contre l'Avalanche en visite dans le désert, et lundi contre les Oilers d'Edmonton, les Coyotes de l'Arizona affichent maintenant 10 défaites consécutives dans la LNH et la séquence maintient l'équipe à l'avant-dernier rang de la division Centrale devant les Blackhawks de Chicago.

Il faut remonter au 22 janvier pour la dernière victoire des Coyotes, contre les Penguins. Forcément, la grogne s'installe dans l'entourage immédiat de l'équipe et les partisans cherchent une porte de sortie à cette longue disette.

Sauf qu'il ne faut pas regarder sous le siège de l'entraîneur André Tourigny pour voir s'il est maintenant éjectacle.

Bill Armstrong, le DG des Coyotes, a écarté du revers de la main les propos des journalistes, dimanche, lorsqu'on lui a demandé si Tourigny était encore son homme de confiance.

« Bien sûr qu'il l'est encore, précisait Armstrong devant les micros de PHNX Sports. C'est une question ridicule. Je vais même pas prendre la peine d'en ajouter plus que ça. »

Les propos du DG étaient avant la dernière défaite des Coyotes, mais difficile de voir un changement drastique en aussi peu de temps.

La séquence de 10 défaites déraillent une saison pourtant bien amorcée par les Coyotes qui affichaient un dossier de 23-19-3 en janvier avant le début de la série de défaites.

Avec maintenant dix points de retard derrière les Blues et la dernière place en séries, il y a encore beaucoup de hockey à jouer cette saison.

« Nous sommes toujours en progression comme organisation, ajoutait Armstrong. C'est le genre de séquence qu'il faut vivre pour avancer. »

Tourigny, à 49 ans, en est à sa troisième campagne derrière le banc des Coyotes et il risque encore de terminer avec une meilleure fiche que la saison dernière.