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Le contrat innovateur signé par Seth Jarvis « fera le bonheur de tout le monde »

Seth Jarvis - PC
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La semaine dernière, les Hurricanes de la Caroline se sont assurés de conserver à long terme les services de Seth Jarvis, l'une des vedettes montantes au sein de la division Métropolitaine.

Les Canes et leur jeune ailier se sont entendus sur les termes d'un pacte qui rapportera 63,2 millions $ sur huit saisons à Jarvis.

Mercredi, lors d'une rencontre de Jarvis et du nouveau directeur général Eric Tulsky avec les représentants des médias, l'ailier âgé de 22 ans a mentionné qu'un contrat à moyen terme (bridge) n'a jamais réellement été une option.

« Je ne crois pas que l'on ait vraiment envisagé cette avenue. J'avais envie d'être ici, et je tenais à y mettre du mien pour que ça fonctionne. Nous aurions pu emprunter une route différente, mais je suis plus qu'heureux du dénouement des négociations, et surtout d'être ici avec vous, et pas dans ma chambre à Winnipeg », a plaisanté Jarvis, reconnu à Raleigh pour son côté farceur.

Jarvis a reconnu que les départs de plusieurs membres de l'effectif sur lequel misaient les Canes au printemps dernier, de Jake Guentzel en passant par Brett Pesce, Brady Skjei, Teuvo Teravainen et Stefan Noesen ont fait en sorte que l'équipe aura un visage bien différent.

L'ancien des Winterhawks de Portland dans la WHL a pu rencontrer en début de semaine certains de ses nouveaux coéquipiers, et il s'est dit enthousiaste à l'idée de maintenir les Canes parmi l'élite des formations de l'Est.

« À mon sens, c'est toujours important d'amener des humains de qualité. Et justement, je crois que nous avons amené ce genre d'individus. Mais ce sont aussi des patineurs très talentueux. J'ai vu Jack Roslovic patiner aujourd'hui; il m'a l'air d'un gars qui passe sous le radar par rapport à l'ampleur de son talent. Il y aura Eric Robinson, qui se déplace comme le vent sur la glace, et Sean Walker, qui est un très bon [défenseur]. (...) Je crois que William Carrier n'est pas encore ici, mais nous savons ce qu'un joueur de sa trempe peut apporter à notre club. Évidemment, quelques-uns de nos gars sont partis. Mais je persiste à croire que nous serons une équipe qui fera du bruit. »

La structure de l'entente signée par Javis possède une particularité innovatrice, liée à sa volonté de différer son salaire à la fin du pacte, prévue pour le mois de juillet 2032.

Plutôt que de toucher un salaire annuel moyen de 7,9 M$, Jarvis encaissera environ 7,5 M$ par année après avoir accepté de recevoir un boni à la signature de 29,24 M$ en plusieurs paiements, dont le dernier est prévu le 1er juillet 2032, au lendemain de l'expiration officielle du contrat. Cela permettra aux Hurricanes d'économiser 400 000 $ sur leur masse salariale chaque année durant l'entente. 

« [Les hauts dirigeants] nous sont arrivés avec cette possibilité il y a deux ou trois semaines. Pour être franc, initialement, je n'avais aucune idée de ce qu'ils nous présentaient. Mes agents ont fait les démarches auprès de l'Association des joueurs afin de connaître les tenants et aboutissants. Comme je l'ai dit, je n'étais pas familier avec ce genre de façon de faire. Plus on m'expliquait les détails, plus ça avait du sens à mes yeux. Non seulement est-ce que ça faisait mon affaire, mais ça aidait également l'équipe, et c'est ce que nous souhaitions, que tout le monde y trouve son compte. D'être capable de bâtir autour de ce que nous avons, de créer de l'espace afin d'attirer d'autres joueurs », a résumé le no 24 des Canes.

En 2024-2025, Jarvis tentera de fracasser les sommets personnels de 33 buts, 34 mentions d'aide et 67 points établis la saison dernière.