Vincent Lecavalier ne s’en cache pas, les deux dernières saisons à Philadelphie ont été pénibles. Une nouvelle chance s’offre toutefois à lui avec l’arrivée d’un nouvel entraîneur-chef, Dave Hakstol.

L’attaquant québécois est le premier à l’avouer, il avait choisi Philadelphie pour l’homme qui était derrière le banc. « Après trois matchs, Peter Laviolette est parti. J’étais venu avec les Flyers pour jouer pour lui. Ça n’a pas bien été! Le temps de glace était très limité pendant deux ans. J’espère seulement que mon rôle change quelque peu dans l’équipe. »

Il est clair que Lecavalier n’était pas dans les bonnes grâces de Craig Bérubé. Laissé de côté 17 matchs durant la dernière saison, il était difficile de performer à son plein potentiel selon le principal intéressé. « C’est un choix de l’entraîneur, c’était sa vision de diriger. Quand tu es laissé de côté un match, tu peux te dire de revenir fort lors du prochain, mais quand c’est neuf rencontres de suite c’est plus difficile évidemment. »  

« C’est du passé! Je veux être en forme en septembre et jouer au hockey, c’est tout! » C’est maintenant avec cette mentalité que le champion de la coupe Stanley s’amènera avec les Flyers. S’il n’y a pas de mouvement d’ici là. Lecavalier assure qu’il n’a pas demandé à être échangé, mais qu’il est prêt à écouter s’il y a des offres pour lui.

À 69 points du plateau des 1 000, Lecavalier ne pense aucunement à ce genre d’objectif. « Ce n’est plus ce que je regarde, surtout après les deux saisons difficiles que je viens de connaître », a lancé le Québécois avec un sourire en coin au Tournoi de golf Simon Gagné au profit de Leucan Région Québec..

Du regret?

« Ce sont des choses qui arrivent. Regretter je ne sais pas. À ce moment de ma carrière, je croyais que c’était la meilleure décision pour moi, pour ma famille et pour le hockey. Ton boss quitte après trois matchs, les choses ont changé évidemment. »

ContentId(3.1139535):« En espérant que mon rôle change »
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Il a toutefois tenté de garder le moral malgré les temps difficiles. « J’ai gardé une bonne attitude. Tu ne veux pas être un cancer dans la chambre. Tu veux rester un bon coéquipier et c’est ce que j’ai essayé de faire. Une bonne gang de gars, ça rend les choses plus faciles. »

À l’opposé de son ancien coéquipier Martin St-Louis, Lecavalier n’est pas prêt pour la retraite. « Je suis encore en forme. J’aimerais vraiment juste avoir ma chance. Je suis confiant en mes moyens et je passe à autre chose. »

Lecavalier en sera à sa 17e saison dans la LNH. Il compte 411 buts et 520 passes en 1163 matchs.