Passer au contenu principal

RÉSULTATS

Un conte de fées comme les Blues en 2019 pour les Oilers?

Blues de St. Louis (2019) et Oilers d'Edmonton (2024) Blues de St. Louis (2019) et Oilers d'Edmonton (2024) - Getty, PC, RDS
Publié
Mise à jour

AVANT-MATCH OILERS C. PANTHERS NO 7

Les matchs no 7 en finale de la Coupe Stanley ne sont pas coutume.

Lundi soir, pour la première fois en cinq ans, le trophée le plus prestigieux de l'univers du hockey se gagnera dans le cadre d'un match ultime. La dernière fois qu'on avait vu pareil scénario en 2019, les Blues de St. Louis avaient eu le meilleur sur les Bruins de Boston par la marque de 4-1 pour remporter la Coupe Stanley pour la première fois de leur histoire.

Dans moins de 48 heures, les Oilers d'Edmonton voudront s'inspirer des Blues de 2019 afin d'apposer leur signature à la fin d'un conte de fées que personne n'aurait pu imaginer.

Parce que oui, même si les Blues n'avaient pas eu à combler un retard de 0-3 en finale comme les Oilers en 2024, le parcours des deux équipes présente des similitudes frappantes. Il faut remonter jusqu'au mois de décembre précédant leurs matchs no 7 en finale pour remarquer l'ampleur du défi qui se présentait aux Blues et aux Oilers.

Le 5 décembre 2018, les Blues occupaient le 30e rang de la LNH avec un pourcentage de points de ,423. Exactement cinq ans plus tard, le 5 décembre 2023, les Oilers occupaient également le 30e rang de la LNH, avec un pourcentage de points de ,432.

Et quel a été un des points tournants majeurs de la saison des deux équipes? Un changement d'entraîneur quelques semaines plus tôt, en novembre.

Les Blues ont placé Craig Berube à la tête de l'équipe le 20 novembre, alors que les Oilers ont donné les commandes de leur équipe à Kris Knoblauch le 12 novembre.

La différence entre les parcours des Blues et des Oilers est majoritairement observable pendant les séries. Les Oilers avaient une montagne plus imposante que le mont Everest à grimper en milieu de séries, alors qu'ils étaient en retard 0-3.

Voilà que trois matchs plus tard, l'équipe est devenue la 10e de l'histoire de la LNH à effacer un déficit de 0-3 pour créer l'égalité 3-3 dans la série. Elle tentera maintenant de devenir la cinquième à remporter le match no 7 en pareille occasion et la deuxième de l'histoire seulement à le réussir en finale de la Coupe Stanley, après les Maple Leafs de Toronto en 1942.

Éviter le scénario de 2006

Depuis l'arrêt de travail en 2005, il ne s'agira que du cinquième match no 7 de la finale de la Coupe Stanley. Les Oilers ont été un acteur principal d'un des quatre précédents et nul besoin de rappeler qu'ils voudront éviter de répéter le scénario de leurs prédécesseurs.

En retard 1-3 dans la finale en 2006, les Oilers étaient parvenus à remporter leurs deux matchs suivants pour forcer la tenue d'un match ultime, disputé en Caroline contre les Hurricanes.

Tout s'était toutefois effondré pour Edmonton, qui avait permis les deux premiers buts du match no 7, dont le premier après 86 secondes de jeu dans le match. Les Oilers s'étaient ultimement inclinés 3-1.

Et comme on pourrait voir avec les Panthers lundi soir, il s'agissait du premier titre de l'histoire de l'organisation depuis son entrée dans la LNH en 1979, sous le nom des Whalers de Hartford.

Parmi les 17 matchs no 7 disputés en finale de la Coupe Stanley dans l'histoire de la LNH, l'équipe visiteuse n'a triomphé qu'à cinq occasions (2019, 2011, 2009, 1971, 1945).

Les Oilers pourront tout de même se réjouir en apprenant que l'équipe à l'extérieur a remporté les trois derniers matchs no 7 en finale de la Coupe Stanley. En fait, les Oilers de 2006 sont les derniers à avoir échoué en jouant sur la patinoire adverse en pareille circonstance.

Feront-ils oublier le cauchemar de 2006? La réponse lundi soir.