Après sa première saison complète dans la Ligue nationale, Alex Chiasson a vécu une saison estivale mouvementée. Une transaction, un déménagement et de l’entraînement intensif.

Le natif de St-Augustin-de-Desmaures a fait partie de l’échange qui a envoyé Jason Spezza des Sénateurs d’Ottawa aux Stars de Dallas, le 1er juillet dernier.

Le Québécois qui est passé par le circuit universitaire américain approche la prochaine saison de la même manière bien qu’il soit maintenant un membre de l’équipe de la capitale canadienne.

« Peu importe l’équipe avec laquelle j’allais m’aligner, c’est mon année de renouvellement de contrat. Cet été, j’ai vraiment mis les bouchées doubles. J’ai essayé d’améliorer mon coup de patin et ma force dans mes jambes », a-t-il relaté lorsque rencontré par RDS à Québec lors d’un entraînement hors glace avec d’autres Québécois qui évoluent dans la LNH.

Chiasson en sera à sa troisième campagne dans le circuit Bettman, lui qui a vécu son baptême vers la fin de la saison 2012-2013. Il sait qu’il devra refaire ses preuves avec les Sénateurs pour prouver sa valeur.

« C’est sûr que ça va être un nouveau défi. Ce sera à moi d’arriver au camp et d’essayer de prouver que je peux faire partie du top-6 chez les attaquants », a raconté celui qui portera le numéro 90 avec les Sens.

Les pros suent à grosses gouttes

L’ailier droit de 23 ans n’est pas du tout amer de la tournure des évènements. Bien qu’il ait dû voyager beaucoup entre Dallas et Ottawa cet été, il a très hâte de renouer avec l’action.

« Ç’a été tout un mois de juillet depuis l’échange. C’était beaucoup de voyagement. Je suis très content. Je pense que ça va être plaisant de se rapprocher de la maison et de jouer dans un marché canadien. J’ai hâte que la saison commence », a dit celui qui a récolté 35 points, dont 13 buts, en 2013-2014.

Chiasson fait partie d’un groupe qui s’entraîne avec le préparateur physique Raymond Veillette à l’Université Laval.

« Avec le groupe qu’on a au PEPS, tout le monde se pousse les uns les autres pour travailler plus fort. On travaille l’explosion et le cardiovasculaire. C’est vraiment diversifié et c’est pour ça que beaucoup de joueurs de notre groupe connaissent du succès », a souligné l’athlète de six pieds trois pouces.

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