Passer au contenu principal

RÉSULTATS

Athlétisme : règles antidopage resserrées dans 4 pays

Paris 2024 Paris 2024 - Getty
Publié
Mise à jour

MONACO - Ceux qui pratiquent l'athlétisme au Brésil, en Équateur, au Pérou et au Portugal et qui aspirent participer aux Jeux olympiques de Paris devront subir davantage de tests antidopage d'ici le début des JO en raison de programmes antidopage nationaux ne répondant pas aux normes internationales.

Chacun de ces pays n'a pas tenu compte des avertissements servis après les Mondiaux 2022, disputés en Oregon, d'améliorer leurs tests inopinés avant l'édition 2023 des Championnats du monde. C'est ce qu'a indiqué lundi Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU), qui a qualifié les dispositifs antidopage de ces pays de « sans précédent ».

L'AIU a précisé que les quatre nations n'avaient pas « réussi à s'assurer qu'il y ait suffisamment de test hors compétition » lors des Mondiaux de Budapest, en 2023. L'AIU est perçue comme la meilleure unité parmi les sports olympiques pour enquêter les cas de dopage et de corruption.

Aux Mondiaux 2023, l'Équateur et le Pérou ont tous deux remporté une médaille d'argent, tandis que le Brésil a mis la main sur une médaille de bronze. Les trois ont été gagnées à la marche.

La fédération internationale, World Athletics, a appuyé les recommandations de l'AIU, soit que les athlètes provenant de ces quatre pays qui ne sont pas considérés comme des athlètes de pointe ne puisse participer aux JO de Paris à moins qu'ils ne fournissent trois échantillons récoltés de façon inopinée dans les 10 mois précédent le 4 juillet [2024].

Les épreuves d'athlétisme aux JO de Paris se mettront en branle le 1er août.