L'Argentine et l'Ukraine se relancent
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L'Argentine s'est imposée samedi (3-1) contre l'Irak à Lyon lors de la deuxième journée du tournoi olympique masculin de football, se relançant dans la course pour les quarts de finale, potentiellement contre l'équipe de France de Thierry Henry.
Si la France termine en tête du groupe A et l'Argentine deuxième du groupe B, les deux équipes se rencontreront en quart de finale à Bordeaux.
Ce match interviendrait dans un contexte tendu entre les deux sélections, quelques jours après qu'une chanson aux propos racistes a été entonnée par des joueurs de l'équipe argentine fêtant leur victoire à la Copa America. Ces joueurs sont absents des JO.
Samedi à Lyon, dans un stade rempli au deux tiers et acquis aux Irakiens venus en nombres, les joueurs du sélectionneur Javier Mascherano ont été sifflés à plusieurs reprises, notamment au moment de l'hymne national.
Les coéquipiers du champion du monde Julian Alvarez s'en sont sortis grâce à Luciano Gondou (2-1, 62e), à une puissante frappe d'Ezequiel Fernandez (3-1, 85e) et à Thiago Almada (1-0, 14e), attendu à l'Olympique lyonnais en janvier et qui a donc marqué dans son futur stade.
Le milieu de terrain a porté plainte pour le vol de bijoux à Saint-Etienne d'une valeur estimée à 50.000 euros à la veille du match perdu mercredi contre le Maroc (2-1). Dans la foulée de sa plainte, une enquête a été ouverte vendredi.
L'Ukraine l'emporte malgré un joueur en moins
Réduite à dix à l'heure de jeu, l'Ukraine s'est imposée au bout du temps additionnel face au Maroc (2-1), samedi à Saint-Etienne, en match de la 2e journée du tournoi olympique de football, et s'est relancée dans la course aux quarts de finale.
Les quatre équipes du groupe B comptent une victoire chacune après le succès de l'Argentine sur l'Irak (3-1), à Lyon, dans l'autre rencontre du jour.
Les Ukrainiens avaient ouvert la marque par Dmytro Kryzkiv, servi par Maksym Braharu (22).
Mais le Maroc a égalisé sur un penalty transformé par Soufiane Rahimi, après une faute commise sur lui-même par Volodymyr Saliuk, exclu sur l'action après visionnage de l'assistance vidéo (61), mais n'a pu par la suite prendre l'avantage malgré le très fort soutien du stade tout acquis à sa cause.
Au contraire, dans le temps additionnel, la défense marocaine s'est laissée surprendre par Ihor Krasnopir, qui a repris victorieusement une passe de Oleh Fedor (90+8), éteignant le Chaudron du stade Geoffroy-Guichard.
Comme à leur habitude depuis le début de la guerre, les joueurs ukrainiens sont entrés sur le terrain ceints du drapeau national qu'ils ont gardé durant les hymnes.
Le leur a été sifflé dans un premier temps avant d'être applaudi chaleureusement par les supporters marocains qui composaient la très grand majorité du public présent.