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RÉSULTATS

Une « vieille rivalité » mais « beaucoup de respect »

Andre Esterhuizen Andre Esterhuizen - Getty
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PRESLES, France - « La rivalité remonte à loin » entre l'Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande, opposées samedi en finale de la Coupe du monde de rugby, mais les deux équipes les plus titrées de l'histoire de la compétition se vouent « beaucoup de respect », selon Willie Le Roux.

L'arrière sud-africain n'avait que 6 ans en 1995 lorsque les Springboks, écartés des deux premières éditions en raison de l'apartheid, ont battu les All Blacks (15-12) en finale.

« Je me souviens de mon père et de ma mère qui criaient dans la maison sans que je ne comprenne vraiment ce qui se passait », a-t-il raconté lors d'une conférence de presse mercredi à Presles, au nord de Paris.

Les confrontations entre les deux pays, qui visent chacun un quatrième sacre mondial historique, sont « toujours acharnées », a-t-il souligné.

La dernière, au mois d'août, en match de préparation, avait vu les Néo-Zélandais subir la plus large défaite de leur histoire (35-7), mais Le Roux savait alors que ce résultat ne laissait rien augurer de leur parcours en Coupe du monde.

« On ne peut jamais enterrer les All Blacks », a rappelé le joueur de 34 ans, qui s'attend à un « grand spectacle » ce week-end au Stade de France.

Les deux dernières semaines ont été « riches en émotions », a-t-il reconnu après deux victoires d'un point contre la France (29-28) en quarts et l'Angleterre (16-15) en demi-finale.

« Mais quand vous quittez le terrain, que vous allez au lit le soir et que vous vous réveillez le lendemain, vous passez à autre chose, les compteurs sont remis à zéro », a affirmé Le Roux.

Pour son coéquipier Kwagga Smith, affronter les All Blacks a également une saveur particulière. « C'est un honneur », a-t-il déclaré.

« Je les ai joués chez les moins de 20 ans, quand ils avaient déjà Ardie (Savea), puis en rugby à VII et maintenant à XV », a détaillé le troisième ligne. « Il y a beaucoup de respect entre nous et on sait qu'on tirera mutuellement le meilleur de nous-mêmes. »