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Mikaël Kingsbury a hâte aux bosses en parallèle aux JO de Milan Cortina

Mikaël Kingsbury - PC
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Mikaël Kingsbury jouait au golf avec le joueur de football étoile Laurent Duvernay-Tardif en banlieue de Montréal vers la fin du mois de juin lorsque son cellulaire s'est mis à sonner sans arrêt dans son sac.

Kingsbury l'a sorti immédiatement après le neuvième trou, et il a constaté à sa surprise qu'à peu près tout le monde voulait lui dire que l'épreuve des bosses en parallèle allait être ajoutée au programme des Jeux olympiques de Milan-Cortina en 2026.

Le médaillé d'or aux Jeux olympiques de Pyeongchang en 2018 et triple champion du monde de ski acrobatique a déclaré qu'il flottait littéralement sur un nuage lors de son neuf de retour.

«J'étais très content. Je ne me souciais même plus de mon golf, a raconté Kingsbury à La Presse Canadienne. Je frappais ma balle sans y réfléchir, et c'est ce qui m'a probablement aidé. J'étais détendu.»

Les bosses en parallèle font partie des huit épreuves qui seront ajoutées au programme des Jeux d'hiver de 2026, et s'inscrivent dans la volonté du Comité international olympique (CIO) d'établir un équilibre des sexes tout en limitant l'accès aux JO à environ 2900 athlètes.

Le CIO prévoit que 47 % de la délégation italienne sera féminine.

Les Canadiens excellent déjà dans la plupart de ces événements, et Kingsbury sera sans l'ombre d'un doute le favori de l'épreuve de l'épreuve des bosses en parallèle.

L'athlète âgé de 29 ans originaire de Deux-Montagnes a décroché trois des quatre derniers titres mondiaux en bosses en parallèle, et il a balayé les quatre épreuves en Coupe du monde la saison dernière.

L'épreuve des bosses en parallèle consiste à opposer simultanément deux athlètes sur un parcours, dans un format éliminatoire. Les skieurs sont évalués selon les mêmes critères que l'épreuve individuelle, mais ils doivent composer avec la pression de franchir le fil d'arrivée avant leur adversaire.

«J'ai toujours adoré les bosses en parallèle, a confié Kingsbury. Je trouve toujours le moyen de hausser la cadence en bosses en parallèle.»

«Nous attentions cette annonce impatiemment. Elle méritait d'être ajoutée au programme des Jeux olympiques. C'est bon pour le sport. C'est bon pour le spectacle. Et je crois que c'est plus simple pour la télévision de déterminer qui l'emportera, par rapport à l'épreuve individuelle.»

Si Kingsbury hésitait à se lancer dans un autre cycle olympique de quatre ans après avoir obtenu la médaille d'argent aux Jeux de Pékin l'hiver dernier, ce n'est plus le cas aujourd'hui.

«Oui, mes plans ont vraiment changé, surtout au niveau de la motivation, a expliqué le Québécois. Je suis super-motivé par la perspective de vivre un autre cycle de quatre ans, mais ce sera de toute évidence la cerise sur le sundae.»

«Si je reste en santé, je vais être compétitif pendant encore quatre ans. C'est bien d'avoir l'opportunité de vivre au moins une épreuve des bosses en parallèle aux Jeux olympiques, et c'est formidable d'avoir l'opportunité de décrocher deux médailles supplémentaires», a-t-il ajouté.

Kingsbury, détenteur de neuf globes de cristal en carrière, a gagné l'or dans l'épreuve individuelle et celle en parallèle lors des deux derniers Mondiaux de ski acrobatique.