Une nouvelle pression comme championne
Être championne du monde, ça ne change pas le monde, sauf que... ça amène des attentes et une pression différente.
Laurence St-Germain l'a vécu lors de la première Coupe du monde de la saison en Finlande, alors qu'elle ne s'est pas qualifiée pour la 2e manche du premier slalom.
« J'étais vraiment, vraiment stressée lors de la première course. J'avais une petite pression de plus avec ma saison de l'année dernière. C'est vraiment une pression que je me suis mise à moi-même. »
« Si je veux être constamment parmi les meilleures, c'est cette partie-là que je vais devoir... me faire confiance, d'être capable d'être là, de ne pas avoir de doutes.»
Le regard porté sur la skieuse de Saint-Ferréol-les-Neiges n'est plus le même depuis qu'elle a été sacrée en slalom lors des Championnats du monde à Méribel en février dernier. St-Germain croyait peut-être mieux composer avec cette nouvelle attention.
« Honnêtement ça allait super jusqu'à quelques jours avant la course, quand on s'entraînait avec d'autres équipes. J'ai vu les coachs des Croates me filmer durant l'entraînement. On dirait que ça m'a fait "oh ok!". D'habitude personne ne me filme, autre que mes entraîneurs. »
Dimanche, lors du 2e slalom, St-Germain s'est bien reprise, avec une 7e position. Pour la suite de la saison, son but n'est pas différent de celui de tous les athlètes de pointe.
« Ce que j'aimerais être capable de faire, c'est d'être beaucoup plus constante dans mes résultats.
En entraînement ça va bien, j'ai un ski qui est capable de me permettre d'être parmi les meilleures. C'est de le faire en course qui est toujours la partie difficile. Je pourrais être la championne du monde de l'entraînement, mais ça ne m'apporterait pas grand chose! »