Le Barça s'en sort contre Valence
Madrid, Espagne - Affecté par des absences et réduit à dix dès l'heure de jeu, le FC Barcelone est difficilement venu à bout du Valence CF 1-0 dimanche au Camp Nou lors de la 24e journée de Liga, et creuse l'écart en tête du classement.
Les Catalans ont ouvert la marque à la 15e grâce à une tête de Raphinha après une superbe ouverture de Sergio Busquets, mais ont mal géré leur deuxième période: Ferran Torres a manqué un penalty à la 55e, et Ronald Araujo a été expulsé après un carton rouge direct à la 59e pour une faute en position de dernier défenseur.
Ce succès étriqué leur permet toutefois de prendre provisoirement dix points d'avance par rapport au Real Madrid (2e, 52 points), qui se déplace sur le terrain du Betis Séville en soirée.
Mais Xavi, suspendu comme Gavi ce dimanche pour accumulation de cartons jaunes et qui a donc dû suivre le match depuis une loge du Camp Nou, aura bien des choses à redire de cette victoire brouillonne.
« On doit progresser dans le jeu. Les chiffres sont bons, le résultat est super positif, mais il faut faire sa propre critique, et on doit s'améliorer. On doit en vouloir plus dans le jeu », a tiqué le technicien catalan en conférence de presse d'après-match.
Car après le joli premier but de Raphinha de la tête, le Barça s'est délité au retour des vestiaires.
A la 53e minute, l'arbitre a sifflé un penalty en faveur des Blaugranas pour une main dans la surface de Hugo Guillamon, qui voulait se protéger le visage d'une reprise de Jules Koundé. Ansu Fati s'est proposé pour le tirer, mais Ferran Torres a gardé le ballon sous le coude et s'est imposé. Busquets lui a glissé un mot à l'oreille, puis Ferran Torres s'est élancé.
Ferran maudit, Araujo exclus
Mais l'international espagnol, qui n'a plus marqué le moindre but toutes compétitions confondues depuis le 1er novembre dernier (contre le Viktoria Plzen en phase de groupes de la Ligue des champions), est comme frappé d'une malédiction: sa frappe a heurté le poteau gauche et est sortie (55e).
Torres s'est pris le visage entre les mains et Ansu Fati est venu lui offrir une tape amicale dans le dos. Et dans la foulée, Fati lui-même a touché l'autre poteau après avoir été servi en profondeur par Raphinha.
La fin de match a été d'autant plus difficile pour les Catalans, réduits à dix à partir de la 59e minute. Le Français Jules Koundé, positionné encore une fois au poste de latéral droit, a effectué une mauvaise remise en retrait, et a obligé Araujo à commettre une faute en position de dernier défenseur, immédiatement sanctionnée d'un carton rouge direct pour l'Uruguayen, qui s'est sacrifié pour son équipe.
La chance n'a définitivement pas souri aux Valenciens, avant-derniers de Liga. À la 85e, Kessié a taclé Fran Perez dans la surface, mais l'arbitre sûr de lui n'a pas accordé de penalty, mais un simple corner.
Sans Pedri, Ousmane Dembélé et Robert Lewandowski, tous en phase de rétablissement, le Barça s'en est encore une fois bien tiré, trois jours après sa victoire étriquée 1-0 dans le clasico face au Real Madrid en demi-finale aller de Coupe du Roi au stade Santiago-Bernabéu, et fait un pas de plus vers le titre de champion d'Espagne qui lui échappe depuis 2019.
Séville réussit à museler le Real
Le Real Madrid a été accroché 0-0 sur le terrain du Betis Séville dimanche lors de la 24e journée de Liga, et pointe désormais à neuf points du FC Barcelone, meneur avec 62 points après sa victoire 1-0 contre Valence plus tôt au Camp Nou.
Karim Benzema a cru ouvrir la marque à la 12e minute, mais son coup franc direct a été dévié par une main d'Antonio Rüdiger dans le mur, et l'arbitre a donc annulé le but avec l'aide de la vidéo. La rencontre a ensuite été rythmée par de nombreuses occasions des deux côtés, et il a fallu un Thibaut Courtois, impeccable, pour maintenir le Real à flots.