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Bev Priestman est optimiste pour le Canada, maintenant que les distractions sont passées

Bev Priestman Bev Priestman - Getty
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L'entraîneuse Bev Priestman a déclaré qu'elle a l'impression de ne pas avoir encore «accompli son devoir» avec l'équipe canadienne de soccer féminin, qui est championne olympique en titre.

Toutefois, avec en poche un nouveau contrat qui lui permettra de diriger les représentantes de l'unifolié jusqu'à la conclusion de la Coupe du monde de 2027, son objectif semble beaucoup plus clair et défini.

La femme âgée de 37 ans, qui a pris les rênes de l'équipe canadienne le 1er novembre 2020, a d'abord reçu le mandat de s'occuper du « prochain cycle quadriennal », et son contrat était renouvelé d'année en année sans date d'échéance préétablie. Son nouveau contrat change tout ceci.

« Sur papier, j'ai toujours cru que je serais ici jusqu'en 2027. Mais je crois que ce nouveau contrat envoie un message aux joueuses, à l'organisation », a-t-elle dit en entrevue.

Priestman est optimiste pour l'avenir de Soccer Canada, qui doit encore pourvoir les postes de secrétaire général et d'entraîneur de l'équipe masculine, en plus de régler les enjeux du contrat de travail avec ses membres.

Elle admet que ce séjour en sol canadien n'a pas été de tout repos.

« Si j'avais discuté avec vous l'an dernier, alors la conversation aurait été bien différente », a-t-elle confié.

Ces derniers mois, cependant, les distractions à l'extérieur du terrain semblent moins nombreuses.

« Quand on jette un oeil au dernier trimestre de l'année, il n'y a rien d'étonnant à constater que les performances se sont améliorées sur le terrain. J'avais plus de temps pour m'y concentrer. Nous avons terminé l'année de la façon dont j'aimerais que Soccer Canada continue d'opérer pour l'avenir, c'est-à-dire en investissant dans l'équipe féminine, sans devoir regarder les colonnes de chiffres du budget chaque fois que je dois prendre une décision. »

Priestman a mentionné que, vers la fin de l'année, elle avait l'impression « de retrouver le boulot que j'avais accepté de prendre au départ, et je crois que ça devrait toujours fonctionner ainsi ».

« C'était une condition essentielle, parce que ça me permettait de me concentrer uniquement sur ce que je maîtrise bien. Au début de l'année (2023), c'était complètement différent. Surtout, je devais me préoccuper de choses qu'aucun autre entraîneur d'une équipe nationale au monde ne devait faire. Et, comme je l'ai dit, il y a un lien de causalité entre nos résultats sur le terrain et ce que je devais faire dans les bureaux. »

Le Canada a gagné cinq de ses six matchs depuis sa décevante performance à la Coupe du monde de l'été dernier en Australie, où il a été incapable de sortir de son groupe. L'équipe de Priestman, qui a compilé une fiche de 7-5-1 en 2023, n'a accordé que deux buts depuis la Coupe du monde et a enregistré trois jeux blancs consécutifs.

Ç'a été une conclusion encourageante, à une année autrement difficile.

« Ç'a été très stressant à l'extérieur du terrain. Et il y a bien des choses que les gens ignorent, a-t-elle évoqué. Mais en fin de compte, je voulais poursuivre avec l'équipe, avec mon personnel, afin que nous puissions foncer et bâtir là-dessus. »