Tottenham accroche Manchester United, Aston Villa au ralenti
Manchester United a mené deux fois mais a cédé autant contre Tottenham (2-2), malgré un duo Rashford-Hojlund en réussite, dimanche dans une 21e journée où Aston Villa est revenu frustré de son déplacement chez le mal classé Everton (0-0).
Première animée pour Jim Ratcliffe
Défait à Nottingham (2-1) en fin d'année, Manchester United a lancé 2024 sur un match nul à rebondissements en Premier League, sous les yeux de Jim Ratcliffe, futur actionnaire influent du club, présent pour la première fois depuis l'annonce de son entrée au capital.
Les Red Devils ont été volontaires, accrocheurs, mais ils n'ont pas su tenir leur avantage, par deux fois, et les voilà septièmes à huit points du top-4 et de leur adversaire du jour.
Hojlund (3e, 1-0) et Rashford (40e, 2-1), à l'efficacité retrouvée, ont pourtant fait rugir Old Trafford, mais les supporters ont déchanté quand Richarlison (19e, 1-0) et Rodrigo Betancur (46e, 2-2) ont percé la défense.
L'entrant Scott McTominay, sur un centre parfait d'Alejandro Garnacho, a eu une balle de match dans le temps additionnel mais sa reprise de la tête s'est envolée au-dessus de la cage des Spurs (90e+5).
Le partage des points apparaît équitable entre Manchester United, premier au tableau d'affichage, et Tottenham qui a gagné la bataille de la possession (64%) et des occasions (16 contre 9).
Chacune des deux équipes pourra trouver des motifs de satisfaction du côté de son attaque.
Muet jusqu'à Noël, Hojlund a inscrit son deuxième but en deux matches consécutifs de Premier League, d'un missile du gauche en pleine lucarne, avant d'être crédité d'une passe décisive pour Rashford, lui aussi auteur de deux buts en deux matches de championnat.
Pour Tottenham, Richarlison a inscrit de la tête sur corner son sixième but en six matches, une éclatante réussite jamais aperçue jusqu'alors depuis l'arrivée du Brésilien aux Spurs à l'été 2022. Timo Werner, prêté mardi par Leipzig, a soigné ses débuts avec une passe décisive pour Betancur 50 secondes après la reprise en seconde période.
Emery, un 0-0 historique
Les « Villans » sont encore sur le podium, avec 43 points déjà amassés, mais leur élan a encore été coupé à Goodison Park, par la faute de la VAR et d'un adversaire coriace.
« Vous pouvez contrôler le match autant que vous voulez, mais parfois cela ne suffit pas, et aujourd'hui cela n'a pas suffi », a constaté l'entraîneur Unai Emery qui, dimanche, a connu son premier 0-0 en Premier League après 97 matches sur les bancs anglais.
L'ancien manager d'Arsenal reste tout de même dans les hauteurs du classement, malgré l'accroc subi chez Everton.
Son équipe est troisième à deux longueurs du leader Liverpool et avec le même nombre de points que Manchester City, deux équipes ayant toutefois un match en plus à disputer. Arsenal, trois points derrière, reçoit Crystal Palace samedi prochain.
Aston Villa a marqué tôt par l'intermédiaire d'Alex Moreno (18e), mais la VAR a détecté une position de hors- jeu d'un partenaire après un long visionnage.
Le club de Birmingham a tremblé juste avant la pause, mais son gardien Emiliano Martinez l'a sauvé avec deux arrêts de grande classe: d'abord un face à face remporté devant Dominic Calvert-Lewin, puis une main ferme au sol sur une frappe de James Garner (45e).
« Le point n'est pas suffisant, nous devons l'accepter. Mais la façon dont nous jouons, la façon dont nous travaillons et la façon dont nous montrons notre capacité sur le terrain, c'est la voie à suivre », a positivé Emery à l'antenne de Sky Sports.
Everton, de son côté, grapille un point après trois défaites successives. Mais les « Toffees », dix-septièmes au classement, restent sous la menace directe de Luton (18e, 16 pts), le premier relégable qui compte un match à rejouer contre Bournemouth.