« Je crois pouvoir aller chercher des résultats » -Leylah Annie Fernandez
Les Canadiennes, menées par Leylah Annie Fernandez, amorcent cette fin de semaine leurs qualifications pour la Coupe Billie Jean King, alors qu'elles reçoivent les Belges au Pacific Coliseum, à Vancouver.
De passage à l'Antichambre mardi soir, la Lavalloise de 20 ans sait que de grandes responsabilités reposent sur ses épaules, comme Bianca Andreescu a dû déclarer forfait pour la compétition.
« J'ai confiance en mon jeu, mais j'ai aussi surtout confiance en mon équipe », explique celle qui sera épaulée par Katherine Sebov (136e - en remplacement d'Andreescu), Gabriela Dabrowski (7e en double) et Rebecca Marino (81e). Cette dernière est d'ailleurs originaire de la région de Vancouver.
« Rebecca joue de l'excellent tennis dernièrement, et je la connais, je sais qu'en étant devant parents et amis elle sera encore meilleure », blague Leylah.
Les Canadiennes tenteront donc de vaincre les Belges pour la première fois de leur histoire. L'an dernier à Glascow, menées par Sylvain Bruneau, les représentantes de l'unifolié n'avaient pas été en mesure de sortir de la phase de groupe. Cette fois, le capitaine de la formation sera l'ancienne joueuse de tennis professionnelle Heidi El Tabakh.
Les Belges feront de leur côté confiance aux joueuses Ysaline Bonaventure (86e), Greet Minnen (171e), Yanina Wickmayer (190e) et Kirsten Flipkens (43e en double). Au classement général des nations, les Belges sont 14es, alors que les Canadiennes sont 6es.
Selon le déroulement de la série trois de cinq de cette fin de semaine, Leylah pourrait jouer jusqu'à trois rencontres, dont une en double, ce qui est toutefois loin de l'effrayer.
« Je me sens bien. J'ai une excellente relation avec mes entraîneurs et ils comprennent que parfois, trop m'entraîner et surcharger mon corps ne m'aide pas vraiment », répond la 50e joueuse mondiale au sujet des ennuis physiques qu'elle a récemment éprouvés. En fait, une blessure à un pied avait forcé Fernandez à rater la saison de gazon en 2022.
Cette équipe d'entraîneurs, elle est menée de main de maître par son père Jorge ainsi que l'ancien de l'ATP Julian Alonso, un tandem qui travaille main dans la main.
« Julian a déjà joué été dans le top-30 et a joué dans les grands moments, alors il sait comment je me sens dans certaines situations. Mon père lui est là depuis le tout début, alors il sait comment je vais réagir. Ils sont très bons pour moi », explique la principale intéressée.
Depuis sa finale au US Open en 2021, Leylah Annie Fernandez n'a pas nécessairement eu les résultats escomptés. Elle est une joueuse émotive, qui se met énormément de pression.
« Mon objectif est toujours de gagner chaque tournoi auquel je participe, affirme celle qui affrontait des joueuses du top-20 de la WTA dès l'âge de 18 ans. Je remercie mon équipe d'entraîneurs qui me rappelle souvent de réduire mes attentes, de me concentrer sur ma progression, et surtout, d'avoir du plaisir à être sur les courts. »
Néanmoins, la soif de victoire de Fernandez ne s'estompera pas de sitôt. La gauchère a déjà les yeux rivés sur la saison de terre battue qui suivra les qualifications de la Coupe Billie Jean King.
« Je serai à Madrid, Rome et peut-être même Rabat avant Roland-Garros. Je veux jouer le plus de matchs possibles, en simple comme en double. J'adore la terre battue et je crois être capable d'aller chercher des résultats. »