LONDRES – Le président de l'IAAF Sebastian Coe a été blanchi des accusations de parjure envers les enquêteurs britanniques, qui tentaient de déterminer s'il avait connaissance du scandale de dopage institutionnalisé qui régnait en Russie.

Le Comité d'éthique de l'IAAF a déclaré qu'il avait mis un terme à l'enquête puisqu'aucune preuve n'a démontré « de manière réaliste qu'une sanction disciplinaire doit être appliquée ».

L'enquête portait essentiellement sur un courriel qui lui était destiné émis en 2014 provenant d'un dirigeant de l'IAAF à propos d'une plainte déposée par la marathonienne Liliya Shobukhova.

Shobukhova avait été victime de chantage par l'IAAF et des dirigeants de la Fédération russe d'athlétisme afin qu'ils dissimulent le fait qu'elle avait testé positive à une substance dopante.

Un comité parlementaire britannique qui avait rencontré Coe avait rapporté l'an dernier qu'il était « difficile de croire » qu'il n'était pas au courant des allégations.

Coe prétendait alors que son assistant personnel lui avait lu le courriel et l'avait transféré aux enquêteurs de l'IAAF sans qu'il ait pris le temps d'examiner les détails, ce qui avait été validé par les enquêteurs indépendants de l'organisation.