TORONTO - Onze gymnastes canadiens qui prétendent avoir été agressés par les entraîneurs Dave et Elizabeth Brubaker ont applaudi l'annonce de la décision du couple de retirer son appel contestant sa suspension.

Dave Brubaker, qui a dirigé l'équipe canadienne de gymnastique aux Jeux olympiques de Rio en 2016, a été suspendu à vie par Gymnastique Canada l'an dernier, à la suite d'une enquête interne déclenchée par de nombreuses allégations.

Il avait été suspendu en 2017 après avoir été arrêté et accusé d'agression sexuelle. Il a cependant été innocenté, mais GymCan a entamé une enquête interne afin de faire la lumière sur de nombreuses allégations le concernant.

Sa femme Elizabeth a été suspendue en 2019, et ce jusqu'en 2024.

La famille Brubaker a nié toutes les allégations.

« Aucune sanction ne pourra réparer les torts engendrés par les abus dont nous avons souffert en tant qu'athlètes, mais nous croyons que la décision du comité permettra de protéger les autres et d'empêcher que d'autres abus se reproduisent », ont dit les gymnastes par voie de communiqué.

Les 11 athlètes, Melanie (Rocca) Hunt, April Nicholls, Alheli Picazo, Abby (Pearson) Spadafora, Alysia Topol, et six autres identifiés comme étant les « athlètes A, B, H, I, J et K », forment un groupe qui militait pour qu'une enquête indépendante soit déclenchée, et ils ont témoigné lors d'une procédure disciplinaire menée par Gymnastique Canada en 2020.