TOKYO - Le gouvernement japonais a approuvé les plans et devis d'un nouveau stade plus modeste en vue des Jeux olympiques d'été de 2020.

Le coût de construction a été rabaissé à 155 milliards de yen, soit 1,3 milliard $ US. Il s'agit d'une diminution de presque 100 milliards de yen (1,8 milliard) comparativement au projet initial.

Le stade de Tokyo aura une capacité de 68 000 personnes pour les JO, au lieu de 80 000.

Le gouvernement a dû refaire ses devoirs en raison du tollé que le projet initial a soulevé chez la population. En vertu des plans, on aurait érigé le plus dispendieux stade de l'histoire.

Le processus d'appels d'offres se mettra en branle en décembre en vue du début de la construction en décembre 2016.

Les organisateurs seront confrontés à un échéancier fort serré. Le stade ne sera pas prêt à temps pour le tournoi de la Coupe du monde de rugby en 2019, comme initialement prévu.

On vise de le livrer en janvier 2020, ou au plus tard en avril, afin de respecter la demande du Comité international olympique (CIO).

Les organisateurs à la défense du concepteur du logo

Les organisateurs des Jeux olympiques de Tokyo 2020 ont pris la défense du concepteur japonais dans l'affaire du logo de l'événement, niant les allégations selon lesquelles sa conception a été plagiée sur celui d'un théâtre belge.

Lors d'une conférence de presse à Tokyo, les organisateurs ont dévoilé le logo initialement proposé par le concepteur Kenjiro Sano, affirmant que la forme du « T » ne ressemblait en rien à celui de Théâtre de Liège.

Ils ont précisé qu'un cercle en arrière-plan a été ajouté ensuite lorsque le logo a été retouché après que les organisateurs eurent trouvé qu'il présentait une certaine similitude lors de leurs recherches d'autres marques déposées.

Le logo belge n'a pas été retracé pendant cette recherche de trois mois car il n'est pas protégé par une marque déposée.

« Nous sommes convaincus que la création du logo olympique de Tokyo est originale », a déclaré Toshiro Muto, directeur général du comité d'organisation, en conférence de presse.

Kazumasa Nagai, un graphiste de renom qui a dirigé le comité de sélection du logo olympique 2020, a dit qu'il n'est pas rare de trouver des petites similitudes dans la conception, en particulier avec ceux qui incluent des formes simples, comme des cercles, des triangles et des lettres en gras, comme celui de Sano.

Un graphiste belge poursuit le Comité international olympique dans l'espoir d'en faire cesser l'utilisation. Le procès commence le 21 septembre.