MONACO - L'Unité d'intégrité de l'athlétisme a indiqué qu'elle ne contestera pas la décision de blanchir le sprinter américain Christian Coleman pour avoir enfreint un règlement.

L'UIA a dit qu'elle reconnaît que Coleman ne devrait pas être puni pour avoir raté des tests antidopage en vertu d'un détail de procédure qui a contraint l'Agence antidopage américaine (USADA) à retirer ses accusations la semaine dernière.

Coleman est le champion américain en titre du 100 mètres et l'un des favoris pour remporter l'or aux Championnats du monde d'athlétisme à Doha, au Qatar.

Le président de l'UIA David Howman a mentionné qu'il suivait les recommandations de l'Agence mondiale antidopage (AMA) sur la façon d'établir « les absences » de Coleman. Les athlètes peuvent être punis seulement s'ils ratent trois rendez-vous antidopage pendant une période de 12 mois, et l'AMA a précisé que l'une de ces « absences » s'était produite à l'automne, soit à l'extérieur de la période visée.

Hier, Coleman avait appris qu'il pourra participer aux Championnats du monde ce mois-ci et aux Jeux olympiques de Tokyo l'année prochaine. Les Mondiaux commenceront le 27 septembre au Qatar, où Coleman cherchera à ajouter à la médaille d'argent qu'il a remportée en 2017. Lors de cette course, il a devancé Usain Bolt, qui disputait son dernier 100 mètres.