MONTRÉAL - Le triathlon de Montréal sera devancé de deux mois, au 29 juin, en raison du changement de formule de la compétition, ont annoncé les organisateurs de l'événement par voie de communiqué mercredi.

De plus, l'épreuve aura lieu sur un tout nouveau circuit : le site de compétition déménagera au grand quai du port de Montréal, et dans une nouvelle formule sprint.

Par ailleurs, l'événement sera jumelé cette année à une escale de la Série mondiale de paratriathlon, la seule du circuit en sol nord-américain. Celle-ci aura lieu la veille du triathlon de Montréal, le 28 juin, au parc Jean-Drapeau.

Le triathlon de Montréal en sera à sa quatrième édition cet été.

Un relais mixte au programme de 2020?

Il n'y aura pas d'épreuve de relais mixte cette année au triathlon international de Montréal, a indiqué son président Patrice Brunet, mais cette situation pourrait être appelée à changer dès juin 2020 - juste à temps pour les Jeux olympiques de Tokyo.

C'est du moins ce qu'espère Brunet, puisque le relais mixte est une nouvelle épreuve qui fera partie du programme olympique pour la première fois de l'histoire dans la capitale japonaise du 24 juillet au 9 août 2020.

« Nous n'avons jamais véritablement envisagé cette possibilité pour 2019, mais il y a de fortes chances que ça le soit pour l'édition de 2020 », a mentionné Brunet en entretien téléphonique mercredi.

Le principal intéressé a indiqué qu'il avait plutôt misé sur une escale de la Série mondiale de paratriathlon, la seule du circuit en sol nord-américain. Celle-ci aura lieu le 28 juin au parc Jean-Drapeau, soit la veille du triathlon international de Montréal.

« Les meilleurs au monde seront ici, et ils vont s'affronter dans une compétition qui servira de qualification directe pour les Jeux paralympiques de Tokyo », a-t-il souligné.

Le parcours de paratriathlon sera niché sur le circuit Gilles-Villeneuve, tandis que le volet natation se déroulera dans le bassin olympique.

Cet événement sera jumelé cette année au traditionnel triathlon international de Montréal, qui sera devancé de deux mois par rapport à l'an dernier en raison du changement de formule de la compétition.

L'épreuve déménagera ainsi au grand quai du port de Montréal, et plutôt que de parcourir 1,5 km à la nage, 40 km en vélo et 10 km à la course, les participants franchiront la moitié de chaque distance.

Les épreuves de sprint masculin et féminin auront lieu l'une après l'autre, le 29 juin, et mettront en vedette les mêmes athlètes de la catégorie élite que lors des années précédentes.

« Le calendrier des Séries mondiales de triathlon est composé de huit épreuves, qui alternent entre les distances olympiques et les sprints, a expliqué Brunet. La Fédération internationale de triathlon attribue les distances aux différents organisateurs - ça peut changer d'une année à l'autre -, et ce sera la première fois que nous présenterons les sprints. Ça ne change rien, car ce sont les mêmes athlètes qui s'affrontent pour les mêmes bourses, et qui vont lutter pour les mêmes points au classement mondial. »

Le triathlon international de Montréal en sera à sa quatrième édition cet été. L'événement avait été suivi par environ 15 000 spectateurs au mois d'août dernier, et Brunet s'attend à une affluence « équivalente, sinon supérieure » cette fois-ci.

Entre-temps, Brunet rêve d'obtenir une compétition encore plus prestigieuse que les Séries mondiales de triathlon.

« Nous sommes en lice pour l'obtention des Championnats du monde de triathlon en 2022 - nous devrions recevoir une réponse incessamment -, et nous continuerons d'ici là de présenter ces épreuves en 2020 et 2021, toujours pendant le dernier week-end du mois de juin », a-t-il évoqué.

L'Espagnol Mario Mola et la Britannique Vicky Holland ont respectivement remporté les épreuves masculine et féminine dans la catégorie élite à Montréal en 2018.