TORONTO - La LCF et l'Association des joueurs reprendront les pourparlers jeudi, mais le syndicat demande maintenant à ses membres de se rapporter aux camps d'entraînement afin qu'il puisse déclencher une grève en toute légalité, si nécessaire.

Les deux parties se sont rencontrées mercredi pour la première fois depuis que l'AJLCF a refusé l'offre de la ligue jeudi dernier. Lors de leur plus récente rencontre, le circuit Ambrosie a présenté une nouvelle offre, rassurante sur certains points selon le syndicat, mais pas encore satisfaisante.

« Notre comité estime que les principaux enjeux ne sont toujours pas résolus, a commenté l'AJLCF dans une note expédiée à ses membres. Nous devons poursuivre les négociations avec la LCF pour régler ces enjeux, afin qu'ils répondent aux exigences et aux attentes de nos membres.

« Nous avons planifié un arrêt de travail, si nécessaire, qui répondra aux lois sur le travail dans chacune des provinces où se trouve un club, a-t-on ajouté. Dans notre meilleur intérêt, en tant que syndicat, nous devons recommander à nos membres de se rendre/se rapporter aux camps d'entraînement, afin que nous puissions déclencher une grève qui soit légale. »

Le défi pour l'AJLCF, cependant, c'est que les lois du travail diffèrent d'une province à l'autre. En conséquence, le syndicat souligne que six des neuf équipes seront en position pour décréter une grève lors de l'arrivée à échéance de la convention collective, à 0:01 dimanche.

Les trois clubs dans une position particulière seraient les Alouettes de Montréal, les Stampeders de Calgary et les Elks d'Edmonton.

« Si une nouvelle convention collective ne peut être ratifiée dans un délai raisonnable après le début de l'arrêt de travail, alors l'AJLCF s'assurera qu'aucun de ses membres ne soit en position précaire, a-t-on assuré dans la note. Nous sommes prêts à payer les billets d'avion des joueurs ou leur location de voiture pour rentrer à la maison, où ils resteront jusqu'à ce qu'une entente soit conclue. »

Jusqu'ici, l'AJLCF avait demandé aux joueurs de ne pas se rapporter aux camps.