Le RDS.ca se penche aujourd’hui sur les huit formations de la division Métropolitaine afin d’évaluer les besoins à combler de chacune, et dans le cas échéant, les dossiers à prioriser en vue de la date limite des transactions. L’exercice se terminera jeudi avec la division Atlantique.

1. Hurricanes de la Caroline (Fiche de 41-13-5, 1er rang de la division)

Priorité : ajouter un attaquant d’expérience aux deux derniers trios

L’équipe référence au sein de la division Métropolitaine s’affichera bien sûr comme étant acheteuse dans quelques jours, mais il existe des raisons de croire que ce sera du magasinage plutôt modéré pour l’une des trois seules formations de la LNH à avoir surpassé le plateau des 40 victoires jusqu’à présent. 

D’une part, il reste très peu de marge de manœuvre aux Canes vis-à-vis le plafond salarial. Ça n’a pas empêché certains DG astucieux d’user de créativité pour arriver à leurs fins par le passé, mais à moins qu’un tel stratagème ne soit mis en place, ce sera une somme tournant aux alentours d’un million $ qui sera disponible pour la formation basée à Raleigh.

Récemment, le directeur général Don Waddell avouait candidement qu’il ne s’attendait pas à connaître une date butoir décoiffante. Ce n’est pas la chose la plus étonnante à entendre de la part d’un dirigeant qui, historiquement, n’a que très rarement été porté à faire l’acquisition de joueurs de location. De toute façon, rappelons que la Caroline ne dispose pas de ses choix de premier et de troisième rondes en vue du repêchage de 2022, résultat de l’offre hostile paraphée par Jesperi Kotkaniemi au mois d’août dernier.

Ultimement, l’aspect qui ressort de cette situation - et rares sont les clubs du circuit Bettman qui peuvent se vanter d’une telle chose - est que les Canes misent déjà sur toutes les munitions nécessaires pour veiller tard. Est-ce qu’un attaquant expérimenté pouvant évoluer sur le troisième ou le quatrième trio serait le bienvenu dans le but d’ajouter un peu de profondeur? On peut s'imaginer, par exemple, que Ron Francis échangerait à faible prix Colin Blackwell ou Calle Jarnkrok à son ancienne équipe. À condition d’être prêt à offrir un espoir de qualité au Canadien, il mérite d’être souligné qu’Artturi Lehkonen cadrerait très bien avec le style d’échec-avant soutenu préconisé par Rod Brind’Amour.

2. Blue Jackets de Columbus (Fiche de 30-27-3, 5e rang de la division)

Priorité : monnayer le départ de quelques joueurs autonomes

La première saison de Brad Larsen derrière le banc des Blue Jackets va se solder, à moins d’un petit miracle, par une exclusion du rendez-vous éliminatoire, eux qui se situent à une douzaine de points de la dernière place donnant accès aux séries dans l’Est. Étant donné le niveau de talent de ce groupe de joueurs, c’est pratiquement une victoire morale que de les retrouver légèrement au-dessus de la barre ,des 500 si tard dans l’année.

Les dernières informations circulant au sujet des Jackets veulent que le DG Jarmo Kekalainen veille présentement à trouver preneur pour quelques vétérans d’ici lundi prochain. Mais outre les départs imminents de deux ou trois joueurs autonomes sans compensation en devenir, le plan du dirigeant finlandais serait de ne pas trop « brasser la cage », choisissant plutôt de faire confiance aux jeunes leaders de son club, dont font notamment partie Boone Jenner, Zach Werenski, Patrik Laine, Oliver Bjorkstrand, Jack Roslovic, Alexandre Texier et Jake Bean.

Le 13 mars, le journaliste de The Athletic Aaron Portzline écrivait qu’à son avis, les trois candidats les plus importants à envisager un changement de décor sont l’attaquant Max Domi, le défenseur Dean Kukan et le gardien Joonas Korpisalo. Depuis qu’il a connu un important passage à vide en décembre et en janvier, l’ancien du CH offre un rendement beaucoup plus soutenu ces jours-ci, œuvrant principalement aux côtés du centre Sean Kuraly. Par ailleurs, l’agent de Domi n’a tenu aucune discussion avec les Jackets au sujet d’une nouvelle entente, selon Portzline.

Kukan occupe un poste régulier au sein du troisième duo de défenseurs à Columbus, mais il serait tout au mieux un septième ou huitième arrière dans la hiérarchie d’une équipe acheteuse. Finalement, il fut un temps où le potentiel affiché par Korpisalo avait quelque chose d’intrigant. Avec le genre de statistiques qu’il présente en 2021-2022 (une pitoyable efficacité de ,883), Korpisalo représente au mieux une police d’assurance, et le prix sur l’étiquette ne risque pas d’être élevé.

3. Devils du New Jersey (Fiche de 22-33-5, 7e rang de la division)  

Priorité : sonder l’intérêt pour des vétérans comme Johnsson et Tatar

Le DG des Devils Tom Fitzgerald est conscient depuis un bon moment déjà qu’il sera dans le camp des vendeurs le lundi 21 mars. On s’attendait à faire un bond vers l’avant au New Jersey pour la deuxième année sous les ordres de Lindy Ruff, mais avec une vingtaine de matchs à faire au calendrier, c’est plutôt à du surplace auquel on assiste, les résultats étant quasi-identiques à ceux de la saison 2020-2021.

La situation de P.K. Subban a été bien documentée dans le dernier mois. Joueur autonome sans compensation à la fin de la présente saison, celui qui célébrera son 32e anniversaire en mai prochain aimerait changer d’adresse et jouer du hockey éliminatoire ce printemps. Les Devils, eux, l’ont avisé qu’il ne serait plus dans les plans une fois arrivée l’entre-saison.

Non seulement Fitzgerald ne doit-il pas s’attendre à obtenir à un retour exhorbitant, mais il doit aussi se montrer disposé à payer une partie, ou l’entièreté du salaire versé à Subban d’ici la fin de l’année (ce qui ne constitue pas un problème, les Devils ayant une marge de manoeuvre de plus de 30 M$).

S’il arrive à dénicher un partenaire pour danser, Fitzgerald pourrait juger intéressant d’échanger des vétérans qui, contrairement, à Subban n’auront pas droit à l’autonomie complète cet été. Il est question ici des attaquants Andreas Johnsson (31 ans et une année de contrat restante à 3,4 M$), Tomas Tatar (31 ans et une année restante à 4,5 M$) et Pavel Zacha (joueur autonome avec compensation à la fin de la saison). Zacha n’est encore âgé que de 24 ans même s’il évolue dans la LNH depuis 2016, mais visiblement, ça ne semble pas être avec les Devils que l’ancien sixième choix au total deviendra un joueur d’impact. Les clubs acheteurs auront le bilan de santé de Zacha à l'oeil puisque le Tchèque a quitté la rencontre de mardi face aux Canucks après 38 secondes de temps de jeu seulement.

De son côté, Johnsson n’a que 14 matchs d’expérience en séries depuis son arrivée dans la LNH en provenance de la Suède il y a cinq ans. Mais il a fait ses preuves en tant qu’ailier polyvalent. Sa production offensive a quelque peu ralenti en deuxième moitié de saison après un gros départ des blocs, à sa deuxième campagne dans l’uniforme des Devils.

4. Islanders de New York (Fiche de 24-24-9, 6e rang de la division)

Priorité : faire preuve de réalisme quant aux chances d’accéder aux séries

La route vers une participation aux éliminatoires s’annonce longue et ardue chez les Islanders, mais le bon Lou Lamoriello n’en démord pas : il refuse de cesser de croire en son noyau de joueurs. D’un séjour de 13 matchs sur les patinoires adverses pour amorcer la saison en passant par un foyer d’éclosion à la COVID-19 particulièrement éprouvant et une panne sèche offensive généralisée, peu de choses ont fonctionné pour les Isles dans la première moitié du calendrier.

Zach Parise, Cal Clutterbuck, Zdeno Chara et Andy Greene seront tous admissibles à l’autonomie à la fin de la saison. Josh Bailey et Kyle Palmieri ne le seront pas, sauf que tout ce beau monde pourrait, à différents degrés, attiser l’intérêt d’un prétendant au titre. Il est permis de croire que Bailey serait le joueur le plus en demande dans le lot, lui qui empochera 5 M$ jusqu’en 2023-2024, mais à qui l’on ne versera que 3,5 M$ annuellement jusqu’à la fin de l’entente. De son côté, Clutterbuck pourrait aisément tomber dans l'œil d’une équipe à la recherche d’un attaquant d’énergie.

L’état-major doit aussi se demander si le temps est venu d’offrir le poste de gardien partant à Ilya Sorokin à temps plein, lui dont les performances sont l’une des rares constantes au sein de l’équipe. La formule « filet par comité » avec Semyon Varlamov n’est peut-être plus l’avenue à emprunter, surtout qu’il y a un certain nombre de DG prêts à accueillir le Russe de 33 ans. Il reste une dernière saison à un salaire de 5 M$ au contrat de ce dernier.  

Qu’à cela ne tienne, en date du 1er mars dernier, Lamoriello assurait au New York Post qu’il n’avait pas envie de se départir de ses vétérans. Il reste encore cinq matchs en banque aux Isles sur plusieurs des équipes qu’ils pourchassent, mais objectivement, Lou doit reconnaître que le temps commence à manquer. 

Ce n’est peut-être que le 20 mars en soirée qu’il décidera pour de bon, à la lumière des plus récents développements, s’il poursuit sa profession de soi envers la version actuelle de son club, ou s’il se résigne à laisser partir des vétérans qu’il avait recrutés dans le but de conduire les Isles une étape plus loin que lors des deux derniers printemps.

5. Rangers de New York (Fiche de 38-17-5, 2e rang de la division)

Priorité : utiliser à bon escient la marge de manoeuvre que d’autres prétendants ne possèdent pas

Peu d’équipes de la LNH ont réussi à camoufler leurs faiblesses aussi habilement que l’ont fait les Rangers après une soixante de matchs. Notamment grâce au brio d’Igor Shesterkin et de leur jeu de puissance soir après soir, les Blueshirts ont réussi à accumuler un nombre impressionnant de victoires, et il en résulte qu’ils se retrouvent en position idéale pour greffer des éléments à leur effectif en vue du dernier droit. Après tout, ils peuvent se permettre d’être dépensiers, avec une marge de manœuvre frôlant les 32 M$ au moment de la date fatidique du 21 mars.

Pas étonnant, donc, que l’on retrouve constamment l’équipe de la Grosse Pomme parmi les favoris pour acquérir certains des plus gros noms sur le marché. Si les Canucks se décident à échanger J.T. Miller par exemple, New York sera aux premières lignes pour accueillir ce dernier une deuxième fois. Même chose du côté d’Artturi Lehkonen, Rickard Rakell et Andrew Copp (si le bilan de santé est rassurant) pour ce qui en est de l’attaque. Tous ces noms sont liés aux Rangers, car au-delà de son « Big Four » constitué d’Artemi Panarin, Mika Zibanejad, Chris Kreider et Ryan Strome, la troupe de Gerard Gallant est vulnérable lorsqu’il s’agit de générer de l’attaque, surtout à égalité numérique.

Darren Dreger, de TSN, racontait lundi à la station 690 AM à Montréal que des dépisteurs des Rangers s’étaient rendus au match du CH à Philadelphie la veille, « dans le but d’observer une dernière fois Lehkonen », mais ceux-ci ont eu la mauvaise surprise de voir ce l’ailier finlandais être rayé de la formation durant la période d’échauffement. On en déduit que si Kent Hughes se résigne à se départir du no 62, les Blueshirts font partie du groupe d’équipes qui déposeront une offre.

Les succès collectifs y sont à New York, mais il faut néanmoins avouer que Chris Drury n’a pas épaté la galerie avec les mouvements de personnels effectués durant sa première saison morte, particulièrement en ce qui a trait à la décision de laisser partir Pavel Buchnevich pour St. Louis. Barclay Goodrow et Ryan Reaves n’ont pas été de grandes prises non plus jusqu’ici, quoi qu’il est vrai que leur apport pourrait se faire sentir davantage en éliminatoires. Bref, le DG recrue doit saisir l’opportunité de faire une meilleure impression à sa première date butoir.

6. Flyers de Philadelphie (Fiche de 18-30-11, 8e rang de la division)

Priorité : amorcer la « réinitialisation » en échangeant des vétérans

Ces derniers temps, la pire formation de la LNH n'est pas le Canadien de Montréal, les Coyotes de l'Arizona ou le Kraken de Seattle.

Non, cet honneur revient présentement aux Flyers de Philadelphie, qui ont connu cette saison des séquences distinctes de 13 et de 10 revers d'affilée, le tout même après avoir fait le ménage au mois de décembre, avec les congédiements d'Alain Vigneault et Michel Therrien au lendemain d'un revers de 7 à 1.

Tandis que son club s'enlise un peu plus chaque soir, quelles sont les intentions de Chuck Fletcher, outre celle d’obtenir le meilleur retour possible pour le capitaine de longue date Claude Giroux à une équipe qui satisfait le vétéran joueur de centre? Évidemment, le vétéran franco-ontarien accapare toute l’attention médiatique ces jours-ci. Il y a plusieurs semaines déjà, Fletcher a fait connaître son prix aux équipes intéressées. À moins qu’on propose au no 28 une destination qui ne lui convient pas, ce sera la fin d’une ère qui aura duré quinze ans à Philly, quelques jours seulement après le 1000e match de Giroux dans la LNH.

Selon ce qu’on entend, le DG des Flyers n’est pas séduit par l’idée d’une reconstruction prenant trois ou quatre saisons comme l’ont fait les Sabres ou les Coyotes, par exemple. Il voit son club redevenir compétitif dès la saison prochaine, en apportant les correctifs nécessaires et en misant sur un effectif moins hypothéqué par les blessures (les saisons abrégées de Sean Couturier et Ryan Ellis viennent en tête). C’est l’évidence même que d’ici lundi prochain, Fletcher aura tenté de refiler un certain nombre de vétérans, dont font partie Justin Braun, Derick Brassard, Keith Yandle et James van Riemsdyk, quoi que ce dernier s’accompagne d’un salaire faramineux de 7 M$ pour une autre année, et d’autant plus que la qualité de son jeu continue de s’amoindrir.

Défenseur droitier au gabarit imposant, Rasmus Ristolainen aurait été, en théorie, le deuxième patineur le plus intrigant pour un prétendant parmi les joueurs des Flyers admissibles à l’autonomie cet été, mais l’état-major a plutôt choisi de prolonger de cinq ans son entente avec l’équipe. 

Dans le cas de Braun, 35 ans, notre collaborateur Pierre LeBrun rapportait dimanche dans sa chronique signée sur The Athletic que Fletcher souhaite obtenir un choix de deuxième ronde pour ses services, mais que ses homologues attendent de voir s’il se contentera d’un troisième. Braun deviendra une belle option de rechange pour un club ayant raté sa chance dans le derby Ben Chiarot (oui oui, le derby, rien de moins!)

7. Penguins de Pittsburgh (Fiche de 36-16-9, 2e rang de la division)

Priorité : fournir une meilleure force de frappe offensive à Malkin à l’aile du 2e trio

Si certains directeurs généraux se sont montrés mystérieux auprès des médias afin de ne pas trop dévoiler leur jeu, Ron Hextall a fait preuve d’une grande honnêteté. Pas d’entourloupettes de son côté : Hextall admet candidement que son objectif est d’ajouter un attaquant pouvant œuvrer au sein du deuxième ou du troisième trio de son club. Et si l’attaquant en question est sous contrat au-delà de la présente saison à un salaire raisonnable, encore mieux. 

À voir les noms de Brock Boeser et Mike Hoffman circuler, on comprend que les Pens aimeraient bien ajouter un fin marqueur à leur effectif. Récemment, Evgeni Malkin était flanqué d’Evan Rodrigues et Danton Heinen sur la deuxième unité offensive. Sans rien vouloir enlever à ses deux ailiers actuels, qui ont connu de solides campagnes jusqu’ici sous les ordres de Mike Sullivan, il y a certainement matière à mieux entourer le no 71 à forces égales. 

De son côté, Jason Zucker a été ennuyé par des blessures tout au long de la saison, tandis que Jeff Carter a ralenti après un début d’année explosif. Bref, si Pittsburgh souhaite dépendre un peu moins des prouesses du trio Guentzel-Crosby-Rust, c’est via le marché des transactions que l’aide lui arrivera.

Advenant que Boeser soit l’un des principaux noms encerclé par Hextall, qui de mieux que Patrik Allvin, son ancien bras droit récemment embauché par les Canucks, pour négocier une transaction? Âgé de 25 ans, Boeser bénéficiera du statut de joueur autonome avec compensation cet été, et il recevra une jolie offre qualificative que Vancouver n’est peut-être pas disposé à lui présenter.

8. Capitals de Washington (Fiche de 32-18-10, 4e rang de la division)

Priorité : tâter le terrain pour faire l'acquisition d’un vétéran gardien

L’an dernier à pareille date, le DG des Capitals Brian McLellan avait fait le pari d’entamer les séries éliminatoires en se fiant à son jeune duo de gardiens formé d’Ilya Samsonov et Vitek Vanecek. En fait, seul le vétéran portier Craig Anderson avait été ajouté à l’effectif à titre de police d’assurance, et ce dernier avait finalement gardé les buts pendant deux rencontres, tandis que les Caps se faisaient indiquer la sortie en cinq matchs par les Bruins.

Sachant que ni un ni l’autre de Samsonov ou Vanecek ne s’est démarqué de son coéquipier par la constance de ses prestations, McLellan peut-il réellement laisser passer une autre date butoir sans faire l’ajout d’un gardien ayant l’expérience des grandes occasions? Poser la question, c’est y répondre.

L’idée de ramener Braden Holtby à D.C. aurait normalement été remplie de bon sens, mais est-ce que ce scénario tient encore la route chez les Stars? Il faudra d’abord évaluer quelles seront les conséquences de l’opération subie par Anton Khudobin, troisième gardien dans la hiérarchie à Dallas. Il aurait été bien plus facile du côté des Stars de consentir à échanger Holtby si un autre vétéran ayant de l’expérience en finale de la Coupe Stanley était disponible afin d’épauler le jeune Jake Oettinger. 

Par ailleurs, un grand habitué des confrontations éliminatoires face aux Caps, Marc-André Fleury, serait un candidat tout désigné à venir offrir la stabilité voulue dans le dernier droit. Sauf qu’on raconte que « Flower » se montre très sélectif quant à l’identité des équipes avec lesquelles il se verrait terminer l’année. Aux dernières nouvelles, Washington ne faisait pas partie des destinations où le Québécois se voyait poser le pied.

Le retour du congé des Fêtes s’est avéré plutôt pénible chez les Caps, qui ont alterné entre victoires et défaites depuis le début de 2022. Récemment, McLellan a mentionné que l’ampleur de son magasinage allait dépendre du niveau affiché par son équipe. Qu’il ait voulu ou non fouetter les troupes, depuis qu’il a fait cette déclaration, les Caps affichent un bilan de quatre victoires et un revers en prolongation. Quoi qu’il fasse cependant, McLellan doit se rappeler que d’offrir l’un des bons espoirs de l’organisation en retour d’un vétéran joueur de location, ça peut être coûteux et pour très longtemps. Décidément, George McPhee en entendra parler pour le reste de ses jours!