Passer au contenu principal

RÉSULTATS

Ethan Gauthier souhaite amener un championnat aux Voltigeurs, sa nouvelle équipe

Publié
Mise à jour

Même si le moment charnière de l'année 2023 d'Ethan Gauthier viendra les 28 et 29 juin, lors de la séance de repêchage de la LNH, on peut dire sans se tromper que le début de son mois aura été fort bien rempli.

D'une part, il a vécu les émotions mitigées qui accompagnent son départ du Phoenix de Sherbrooke vers les Voltigeurs de Drummondville dans le cadre d'une méga-transaction officialisée samedi.

Puis, le tout s'est confirmé au moment même où il se prêtait à l'exercice particulier que représentent les évaluations physiques, tenues à Buffalo comme le veut la coutume.

Et c'est sans compter les multiples entrevues individuelles accordées à la haute direction de diverses formations du circuit Bettman.

« Mon expérience au Combine a été incroyable. (…) Tu vas rencontrer les équipes, côtoyer les autres espoirs dans le cadre d'Équipe Canada. Juste d'être entouré de ces gars-là et de rencontrer le personnel des équipes, c'est le but de la chose après tout... C'est une belle expérience », a-t-il résumé lundi.

On peut dire que Gauthier n'a pas chômé durant ce week-end à Buffalo, alors qu'il a obtenu une entrevue en personne avec 28 des 32 formations de la LNH.

« Ce serait long de dresser la liste de toutes les équipes que j'ai rencontrées. Mais c'est certain qu'il y a toujours quelques clubs avec lesquels ça se passe super bien », a-t-il souligné avec le sourire.

Même s'il était au courant des démarches du Phoenix de l'échanger aux Voltigeurs, le droitier de 5 pieds 11 pouces a été sécoué lorsque le troc s'est concrétisé.

« Ç'a été un mélange d'émotions, a-t-il convenu. Mes deux années à Sherbrooke ont été incroyables. Je vais m'en rappeler toute ma vie car c'est là que tout a commencé pour moi chez les juniors. J'ai eu la chance de jouer avec un club compétitif lors de mes deux saisons. Donc, il y a eu un pincement au cœur, c'est sûr.

« De l'autre côté, je suis content de me joindre à Drummondville. J'ai grandi ici, je suis venu assister à une tonne de matchs à 6, 7 et 8 ans. J'allais dans le vestiaire et je prêtais main-forte aux trainers. De pouvoir porter le chandail aujourd'hui, c'est la cerise sur le sundae, sachant que mon père et mon frère [NDLR : Denis, de 1992 à 1996, et Kaylen, de 2018 à 2021] ont joué là. Je suis très excité de commencer un chapitre à Drummond. »

L'ailier âgé de 18 ans dit également se compter chanceux de pouvoir se joindre à un effectif qui, normalement, devrait être l'un des meilleurs de la LHJMQ en 2023-2024.

« Il arrive que des joueurs aient de la misère à avoir une année sur quatre avec un club gagnant. Je m'estime chanceux d'être dans cette chaise. Je pourrais avoir quatre années avec des équipes qui peuvent gagner. C'est vraiment ce que tu souhaites. (…) Deux années de suite en demi-finales, c'est décevant, mais c'est aussi un bagage d'expérience. J'ai envie de goûter à la victoire! »