Comme plusieurs, Akim Aliu a pris connaissance de la lettre d'excuses envoyée par Bill Peters mercredi soir et le principal intéressé paraît loin d’être convaincu.

Aliu a émis des allégations de propos racistes qu’aurait tenus l’entraîneur-chef alors qu’il était sous ses ordres.

Il prétend que pendant la saison 2009-10, alors qu'il évoluait au sein des IceHogs de Rockford, de la Ligue américaine de hockey, Peters a utilisé le mot qui commence par « n.... » plusieurs fois dans le vestiaire à son endroit lors de sa première saison professionnelle, « parce qu'il n'aimait pas mon choix de musique ».

Alors que dans sa lettre à l’endroit du directeur général des Flames Brad Treliving, Peters s’excuse pour les propos qu’il a émis. Le discours de ce dernier ne convainc pas Aliu comme il le laisse entendre.

« J’ai lu le communiqué de Bill Peters et je l’ai trouvé fallacieux, il n’est pas sincère et c’est préoccupant », peut-on lire à la suite du partage de Frank Seravalli de TSN.

« J’ai accepté une invitation de la LNH pour une rencontre et discuter de la situation. Afin de respecter le processus, je ne répondrai pas publiquement au communiqué et ne parlerai pas du racisme et de la discrimination dont j’ai été victime avant cette rencontre », a ajouté Aliu.

Voici ce qu’a écrit Peters à son directeur général mercredi :

« S’il te plaît, accepte mes plus sincères excuses à ton endroit et l’organisation des Flames pour mon langage offensant que j’ai utilisé il y a une décennie. Je sais que mes commentaires ont été la source de haine et de déception et je comprends pourquoi. Même si c’était un incident isolé et que j’ai regretté sur le coup, je prends la responsabilité de ce que j’ai dit. »

Le discours a été tenu dans un moment de frustration et il ne représente pas mes valeurs personnelles. Après l’incident j’ai été confronté pour mon langage et je suis retourné dans le vestiaire pour m’excuser. Je l’ai regretté depuis qu’il s’est produit et je m’excuse maintenant à tous ceux qui ont été touchés par mes mots. »

« Je suis au courant qu’il n’y a pas d’excuse pour un langage offensant. Je n’avais pas l’intention de manquer de respect et je ne visais personne en particulier. Peu importe, c’est blessant et j’en suis désolé », est-il possible de lire, ajoutant qu’il apprécie la manière dont les Flames gèrent le dossier.

Après la rencontre, Treliving a indiqué que l'enquête des Flames suivait son cours et a ajouté qu'il pourrait y avoir de nouveaux développements jeudi.

Les Flames devaient avoir congé jeudi avant d'effectuer un retour à l'entraînement vendredi à Calgary. Leur prochain match aura lieu samedi contre les Sénateurs d'Ottawa.