Les Hurricanes ont une fiche de 6-0 à Raleigh depuis le début de séries.

C'est une très bonne chose, car leur rendement à l'étranger est 0-5.

Leur série de deuxième tour face aux Rangers est égale 2-2 et c'est en Caroline du Nord qu'aura lieu le cinquième match, jeudi.

Il commence toutefois à y avoir bien peu de marge de manoeuvre.

Le différentiel des Hurricanes à domicile est plus 13, comparativement à moins 14 en dehors du PNC Arena.

Voilà qui est étonnant de la part de champions de section. Encore plus quand on sait qu'en saison régulière, la Caroline et trois autres clubs ont mené la ligue avec 25 victoires à l'étranger.

Les Hurricanes ont totalisé 28 punitions ailleurs que chez soi, eux qui ont été sanctionnés 24 fois à la maison.

Depuis 28 matches, toutes glaces confondues, ils ont eu un piètre taux de succès de 10,1 % en supériorité, soit neuf en 89. Ça inclut 0 en 9 dans la série contre les Rangers.

« Ces deux derniers matchs, nous avons quand même atteint deux fois le poteau en avantage numérique, a mentionné l'entraîneur-chef Rod Brind'Amour. Nous ne sommes pas loin du but. »

Les New-Yorkais ont marqué avec l'avantage d'un homme dans chacun de leurs gains au Madison Square Garden.

La Caroline a éliminé Boston via quatre gains à Raleigh, incluant lors du match ultime.

S'ils se rendent en finale de l'Est, les Hurricanes auraient l'avantage de la glace face au Lightning, double champion en titre du circuit.

Trébucher à la maison pourrait toutefois coûter très cher, si on n'arrive pas à mieux faire à l'étranger.

« Tous les matches sont serrés, a dit Brind’Amour. Nous n'avons pas eu de bonds favorables à l'étranger, mais je me concentre avant tout sur le prochain match. »