À 37 ans, Marc-André Fleury deviendra possiblement joueur autonome sans compensation pour la première fois de sa carrière de 18 saisons, le 13 juillet. L’intérêt ne devrait pas être mitigé pour le dernier récipiendaire du trophée Vézina. Alors, comment profiter de ce luxe, s’il en est un.

« C'est un peu la première fois que j'ai le choix des équipes où je veux aller, s'est réjoui Fleury, rencontré à Sorel lors de son tournoi de golf annuel. Je peux prendre mon temps, mais pas trop en même temps parce que dans une autre ville, il faudrait que je trouve une maison et une école. Il s'agit de trouver le timing et la place parfaite pour ma famille et moi. »

« Perdre autant, c'était parfois difficile »

Après avoir porté les couleurs de 3 équipes en l’espace de 2 ans, disons que l’aspect familial sera primordial dans sa décision.

« En partant de Vegas, mes enfants s'étaient faits des amis à l'école primaire, ils aimaient leur école. Ensuite, la même chose à Chicago. La même chose à la fin de l'année, ils pleurent encore parce qu'ils perdent leurs amis, leur école et leur routine, s'est désolé Fleury. Amener un peu de stabilité dans leur vie, ce serait bien. »

Fleury a plusieurs pistes à explorer. Par exemple, se joindre à une équipe comme l’Avalanche, dont le gardien numéro 1 n’a pas encore de contrat pour l’an prochain. Ou encore, à quel point le futur nébuleux de Carey Price à Montréal pourrait changer la donne?

« Ça pourrait être une option, mais ça ne l'est pas encore. Carey a fini la saison et je lui souhaite d'être correct pour revenir la saison prochaine », a mentionné Fleury.

Il faut dire cependant que le Québécois a tissé des liens serrés au Minnesota, notamment avec le directeur général du Wild.

« Je parlais avec Bill Guerin avant de partir, a indiqué Fleury. On a une bonne relation, on a joué ensemble, donc c'est facile de ce côté-là. J'ai adoré le Minnesota aussi, c'est une bonne gang de gars. »

Peu importe la destination, Fleury tentera de grimper encore les échelons de ce palmarès tout québécois. Il figure présentement au troisième rang de l'histoire de la LNH avec 520 victoires. Plus que 31 victoires, et il dépasserait l’une de ses idoles, Patrick Roy. Martin Brodeur est loin devant avec 691 gains.

« C'est quand même un peu fou à penser. Martin et Patrick étaient mes deux idoles en grandissant. Pour moi, c'est les meilleurs. Si je pouvais m'approcher de lui un peu, ce serait tout un honneur. »

Quel est le meilleur scénario pour Fleury?