De jeunes étoiles en devenir, des vétérans aguerris, un entraîneur-chef compétent dont les méthodes d’enseignement ont déjà été éprouvées et un directeur général qui en a vu d’autres. Les Islanders de New York, parole d’Anthony Beauvillier, sont tout près de flirter avec les grands honneurs.

 

« En ce moment, tout ce qu’il nous manque, c’est une saison », a confié l’attaquant québécois au micro de l’émission On jase, mardi.

 

« Il ne nous en manque vraiment pas gros, a-t-il ensuite approfondi. On est là. Je pense que ça va vraiment nous aider dans le futur d’avoir perdu en finale de conférence, d’avoir ce goût amer là en bouche. On va amorcer la nouvelle saison affamés. »

 

Âgé de 23 ans, Beauvillier vient de compléter sa quatrième campagne dans l’uniforme new-yorkais, amassant 39 points (18 buts, 21 passes) en 68 rencontres, sa meilleure récolte en carrière. Brillant en séries, l’ancien des Cataractes de Shawinigan a ajouté 9 buts et 5 passes à son dossier au fil des 22 matchs éliminatoires des Islanders, éliminés en six rencontres par les éventuels champions, le Lightning de Tampa Bay, en finale de l’Est.

 

« En début de saison, on m’a confié un plus grand rôle. Je jouais un peu en désavantage numérique, ce qui m’a donné beaucoup confiance. Puis, avoir Derick Brassard dans notre équipe m’a aussi beaucoup aidé. On se parlait beaucoup et on relaxait ensemble. Brass a été un grand frère pour moi cette année et j’espère tellement qu’il va revenir avec les Islanders. »

 

Qui sait si le directeur général Lou Lamoriello exercera le souhait de Beauvillier en offrant un contrat à son bon ami québécois, toujours sans contrat à l’heure actuelle. Chose certaine, Beauvillier a pleine confiance en son DG.

 

« Il (Lamoriello) a vraiment mis l’organisation à un autre niveau. Les joueurs veulent venir jouer pour les Islanders maintenant. Il a fait des Islanders une organisation de premier plan. Il peut être épeurant, mais il a tellement de bonnes histoires de hockey à raconter. C’est un passionné de hockey, il fait encore tous les voyages avec nous, même ceux dans l’ouest. En tant que directeur général, tu ne peux pas vraiment demander mieux. [...] Il sait ce qu’il veut et c’est ce qui fait la différence. »

 

L’embauche de Barry Trotz en juin 2018, après sa conquête de la coupe Stanley avec les Capitals de Washington, en est un exemple probant aux yeux de Beauvillier.

Quel sera l'impact de Sorokin avec les Islanders?

 

« Ç’a tout le temps été clair avec Barry Trotz, son plan de match est écrit noir sur blanc. C’est vraiment ça qu’il nous fallait.  »

 

Ne manque maintenant plus qu’une autre opportunité de le mettre à exécution.

 

« Tout le monde, on est dans le même bateau. Tout le monde s’entraîne et on espère commencer le plus tôt possible, mais on ne reçoit pas vraiment de feedback. Tout le monde est dans l’ombre et dans l’inconnu en ce moment. »

 

La présence de Brassard a aidé Beauvillier