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RÉSULTATS

« Des jeux légendaires » qui inscrivent Matthew Tkachuk dans l'histoire

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Trois buts vainqueurs en quatre matchs de finale d'Association. Avant mercredi soir, seulement un seul autre joueur avait accompli ce fait d'arme dans l'histoire de la LNH. Matthew Tkachuk peut maintenant se vanter de partager cette marque avec Dustin Byfuglien.

Mike Bossy (4 buts vainqueurs en six matchs en 1982-1983 et trois en six en 1983-84), Jeff Friesen (3 en 7 en 2002-03) et Sidney Crosby (3 en 7 en 2015-16) ont aussi joué des grands rôles pour pousser leur équipe en grande finale avec trois buts vainqueurs (ou plus dans le cas de Bossy!), mais les trois hommes l'ont accompli alors que la série s'était étirée au-delà du balayage.

Du lot, seul Bossy en 1983-84 n'a pas soulevé les grands honneurs dès la ronde suivante. La poussée de quatre coupes Stanley des Islanders étant stoppée par un certain joueur portant le numéro 99.

Si les noms associés à Tkachuk dans cette liste sont certains des plus grands du hockey, Anthony Duclair a enchaîné les éloges pour son coéquipier après la victoire des Panthers mercredi soir.

« C'est un gros joueur et il fait de gros jeux aux bons moments. Honnêtement, c'est un joueur incroyable. Ce sont des jeux légendaires qu'il fait. C'est notre leader depuis le match numéro 1. Sa force, son leadership, juste la manière qu'il se tient à chacune de ses présences et il gagne ses batailles. Chapeau à lui et à tout le monde aussi », a lancé Duclair.

Et ce n'est pas que Duclair qui est impressionné par les exploits de Tkachuk. Ces coéquipiers sont impressionnés certes, mais pas surpris, tant son implication sur la patinoire et sa capacité à se lever dans les grands moments lui sont devenus une deuxième nature.

« Je ne suis même pas surpris [de voir Matthew Tkachuk inscrire le but de la victoire], il fait tout, a laissé entendre Aaron Ekblad après la rencontre. Il travaille fort sur l'échec-avant, il fait les bons jeux défensivement, il est prêt à faire les petits détails, à bloquer des lancers et il marque des gros buts. Je lui lève mon chapeau, à lui, à Bob, à Barky, tous les joueurs de l'alignement travaillent fort, mais il en reste encore devant nous. »

« C'est incroyable, nous avons montré notre résilience, a expliqué le gardien Sergei Bobrovsky, lui-même une histoire majeure de cette série face aux Hurricanes. C'est un but énorme, nous sommes chanceux d'avoir Chucky. Il a été bon toute la saison et en séries, il sait comment marquer de grands buts, nous sommes chanceux de l'avoir. »

Quant à lui, le capitaine Aleksander Barkov a vanté l'impact de Tkachuk à l'extérieur de la patinoire dès son arrivée au sein des Panthers.
 

« Il est incroyable, a expliqué Barkov en riant, un peu mal à l'aise de répondre à la question à côté de son ami. Il est arrivé et dès son premier message, c'est comme s'il était avec nous depuis 10 ans. C'est un ajout incroyable à l'équipe. Tout le monde voit ce qu'il apporte sur la patinoire, mais ce qu'il amène à l'extérieur de la patinoire, c'est incroyable », a ajouté celui qui est devenu le premier capitaine finlandais à mener son équipe à la finale de la Coupe Stanley dans l'histoire de la LNH.

Devant la pluie d'éloges de ses coéquipiers et des membres des médias, Tkachuk a voulu redirigé l'attention vers son équipe en rendant le crédit du but vainqueur à ses coéquipiers.

« J'ai donné la rondelle à Reinho et il a décoché un lancer qui a touché l'épaule et ensuite Barky a fait une belle feinte pour geler tout le monde un instant et me donner une opportunité. C'est un vrai travail d'équipe. C'était facile pour moi de compléter grâce à leur travail », a évalué le héros de l'heure.

Même dans le vestiaire des Hurricanes, le respect pour Tkachuk était sur quelques lèvres, notamment celle du capitaine et malheureux auteur de la pénalité coûteuse en fin de match, Jordan Staal.

« Il a été très bon. On voit qu'il peut marquer des buts et faire payer nos erreurs. Il reste près du filet plus longtemps que certains et il lit bien le jeu. Il a aussi de bonnes mains pour compléter le travail », a fait remarquer celui dont la troisième pénalité mineure au cours du parcours éliminatoire des siens aura été celle de trop.