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Avec l’entrée en scène de l’équipe canadienne samedi face à l’Allemagne en ronde préliminaire du Championnat mondial junior, la campagne Tous ensemble de la marque alimentaire canadienne Janes en partenariat avec Hockey Canada et RDS/TSN a réservé un bel hommage aux pionnières du hockey féminin au pays.

Parmi ces femmes qui ont grandement contribué à l’essor d’un sport encore peu pratiqué au féminin il y a de cela trois décennies, six joueuses élues par un sondage du public se retrouveront sur les masques des gardiens d’Équipe Canada junior : Devon Levi, Dylan Garand et Taylor Gauthier. Lors de trois rencontres clés, chaque cerbère arborera un masque personnalisé à l’effigie de légendes du hockey féminin.

 

En plus de faire rayonner les pionnières canadiennes à l’échelle internationale, cet hommage s’inscrit dans la lutte pour la parité et l’égalité des sexes dans un sport qui se doit d’offrir un avenir meilleur à ses athlètes féminines, de véritables sources d’inspiration pour tant de jeunes filles et de jeunes garçons à travers le pays.

 

Deux grandes leaders

 

Le premier duo qui se mérite une place sur l’un des masques des gardiens d’ECJ est sans surprise, Caroline Ouellette et Jayna Hefford.

 

Deux femmes qui représentent le succès, la constance et le leadership. Les deux anciens piliers de l’équipe canadienne sont les seules hockeyeuses de l’histoire avec Hayley Wickenheiser à avoir remporté les quatre médailles d’or du pays aux Jeux olympiques, un exploit réalisé entre 2002 et 2014. 

 

Hefford et Ouellette se classent respectivement au 2e et 3e rang pour le nombre de parties jouées et de points amassés en carrière avec l’unifolié, tout juste derrière la légendaire Wickenheiser. L’Ontarienne a récolté un total de 291 points en 267 matchs sur la scène internationale, suivie par la Québécoise et sa fiche de 242 points en 220 parties. 

 

Leur contribution pour le hockey féminin est toutefois loin de s’arrêter à une simple feuille de pointage. Leaders inconstestées dans le vestiaire, les deux hockeyeuses ont également agi à titre de capitaine et d’assistante-capitaine dans l’uniforme canadien à des moments précis de leurs longues carrières, s'échelonnant sur plus d’une quinzaine d’années.

 

Maintenant à la retraite, elles s’impliquent activement dans le développement de leur sport. Jayna Hefford est conseillère aux opérations de la nouvelle Association professionnelle des joueuses de hockey féminin (PWHPA) et Caroline Ouellette partage son temps entre le métier d’entraîneuse et son rôle d’ambassatrice du hockey féminin à différentes échelles à travers le pays.

 

Un tandem inspirant

 

Le second duo présenté sur l’un des masques des portiers canadiens est à saveur québécoise avec deux gardiennes qui ont brisé plusieurs plafonds de verre durant leur carrière, Manon Rhéaume et Kim St-Pierre. Tout récemment, la triple médaillée d’or olympique Kim St-Pierre a été élue au Temple de la renommée du hockey, devenant la première gardienne de l’histoire à mériter pareil honneur.

 

Plus jeune, elle rêvait à la LNH et Manon Rhéaume est rapidement devenue une source inspiration en devenant la première femme à atteindre la LNH lors d’un match préparatoire en 1992 avec le Lightning de Tampa Bay. Un exploit jamais répété. Seize ans plus tard, en 2008, St-Pierre a goûté à son rêve en défendant un filet lors d’un entraînement régulier du Canadien en remplacement de Carey Price.

 

De six ans son aînée, son idole Manon Rhéaume n’a cessé de briser des barrières durant son parcours hockey, du Tournoi pee-wee de Québec à la LNH en passant par  la LHJMQ. L’athlète originaire de Lac-Beauport a également contribué aux succès des femmes lors de leurs débuts sur la scène internationale, raflant l’or aux championnats mondiaux de 1992 et 1994 en plus de l’argent olympique à Nagano en 1998. Aux Jeux suivants, en 2002, Kim St-Pierre a pris la place de Rhéaume devant le filet canadien pour participer à la conquête de la première médaille d’or olympique du Canada en hockey féminin. À peine un an plus tard, la native de Châteauguay a remporté un match avec l’équipe masculine de l’Université McGill dans les rangs universitaires canadiens...Une autre première.

 

Des pionnières exemplaires

 

Le troisième duo rassemble deux pionnières qui ont largement contribué à l'essor du hockey féminin à ses débuts sur la scène internationale, Cassie Campbell et Vicky Sunohara.


En 2002 à Salt Lake City, les deux coéquipières ont participé à la conquête de la première médaille d’or olympique du Canada en hockey féminin avec une lettre sur leur chandail, Campbell était la capitaine, alors que Sunohara agissait à titre d'adjointe. 

 

De son côté, Cassie Campbell incarne à elle seule la polyvalence. La sextuple championne du monde a débuté sa carrière comme défenseuse avant de faire le saut à l’attaque à la fin des années 90. Considérée comme l’un des premiers visages connus de l’équipe canadienne, Campbell a souvent porté le «C» au cours de son parcours hockey. Cette lettre était inscrite sur son chandail lors des Jeux du Canada en 1991 dans les couleurs de l’Ontario, au niveau universitaire avec les Gryphons de l’Université de Guelph et évidemment avec l’équipe nationale de 2001 à 2006.

 

Campbell partage ses trois médailles olympiques avec Vicky Sunohara qui est l'une des celles qui a pris part à la toute première édition du Championnat mondial de hockey féminin en 1990 à Ottawa. La joueuse canadienne a longtemps été l’une des pièces maitresse de l’équipe nationale en raison notamment de ses atouts offensifs, de son fort leadership et de sa grande motivation au travail lors des débuts du Canada sur la scène internationale, remportant sept fois la médaille d’or lors des Mondiaux.

 

À la retraite depuis plus de 10 ans, les deux pionnières continuent de s’impliquer dans le développement du hockey féminin au pays, Campbell agit notamment à titre d’analyste à Hockey Night in Canada et Sunohara occupe le poste d'entraîneuse-chef de la formation féminine des Varsity Blues au niveau universitaire à Toronto.