Passer au contenu principal

RÉSULTATS

Jared Davidson a réussi à s'ajuster et sa copine rêve à la LPHF

Jan Mysak, Sean Farrell, Jared Davidson, Nolan Yaremko, Logan Mailloux et Nathan Légaré Jan Mysak, Sean Farrell, Jared Davidson, Nolan Yaremko, Logan Mailloux et Nathan Légaré - Rocket de Laval
Publié
Mise à jour

LAVAL – Quand il regardait le premier match de l'équipe de Montréal de la LPHF à la Place Bell, Jared Davidson était emballé à l'idée de penser que sa copine pourrait éventuellement jouer dans ce circuit.

 

Davidson faisait partie des six joueurs du Rocket qui ont assisté, mardi, à ce gain de la bande de Marie-Philip Poulin et Ann-Renée Desbiens.

 

L'Albertain était tout de même le plus fébrile du groupe complété par Jan Mysak, Sean Farrell, Nolan Yaremko, Logan Mailloux et Nathan Légaré.

 

« Je suis sans doute encore un peu plus intéressé que mes coéquipiers puisque ma conjointe joue dans la NCAA (avec l'Université Lindenwood). C'est merveilleux que cette ligue professionnelle existe désormais, c'est génial de voir à quel point ça l'enchante d'avoir un but concret à atteindre. C'était bien de pouvoir assister au match », a confié Davidson.

 

Kasimir Kaskisuo et Elaine ChuliQuelques heures avant cette rencontre, le Rocket a pu croiser ses colocataires occasionnelles sur la patinoire de la Place Bell.

 

« C'est super pour le hockey, pour les jeunes filles et les jeunes garçons qui peuvent regarder ce calibre ; il était temps. C'était le fun de les avoir dans notre amphithéâtre et c'est du bon hockey », a commenté l'entraîneur-chef Jean-François Houle.

 

Pour Davidson, cette belle soirée est arrivée alors qu'il connaît ses meilleurs moments en tant que recrue dans la Ligue américaine. Cependant, cette première saison est loin d'avoir débuté comme il l'anticipait.

 

Il faut se rappeler que Davidson avait brillé au camp d'entraînement du Canadien si bien qu'il arrivait à Laval sur une lancée. L'attaquant a toutefois tardé à produire et il a regardé plusieurs matchs comme spectateur.

 

Sans gêne, il admet que ce contraste a été difficile à accepter.

 

« Absolument, j'ai réalisé que ce n'est assurément pas facile de jouer à ce niveau, c'est une toute autre histoire que le hockey junior ou bien le camp. J'ai un peu ressenti l'effet d'un ballon qui se dégonfle, mais j'ai travaillé pour remédier à la situation et j'ai accepté que c'est un processus », a décrit Davidson.

 

Plusieurs coéquipiers ont facilité son intégration, mais il cite surtout le défenseur Tobie Bisson.

 

Kori Cheverie, Martin Laperrière et Danièle Sauvageau« Tobie a été très bon avec moi, il m'a pris sous son aile, il m'a montré comment ça se passe au niveau professionnel, ce fut d'une grande aide », a indiqué Davidson, repêché en cinquième ronde en 2022.

 

Pour Houle, ce n'était pas une surprise que Bisson exerce une telle influence.  

 

« C'est un bon mentor pour les jeunes, il a beaucoup d'expérience. Il joue bien et il a un rôle de grand frère. Il est bien à Laval et il nous manquait la saison passée quand il n'était pas avec nous. C'est un joueur physique et ses coéquipiers l'apprécient beaucoup. On est très fiers de son jeu présentement », a souligné l'entraîneur.

 

Davidson, à 21 ans, est loin de détenir l'expérience professionnelle de Bisson (plus de 170 matchs dans la Ligue américaine). Les entraîneurs ont insisté sur un aspect, en particulier, à peaufiner.

 

« De gagner des batailles, être plus fort avec la rondelle ou pour l'obtenir. Quand tu es parmi les plus vieux dans le junior, c'est facile d'y arriver. Ici, tout le monde représente un défi. En devenant meilleur dans cet aspect, ça fera que j'aurai la rondelle plus souvent et que je pourrai davantage utiliser mes atouts offensifs », a indiqué celui qui a réussi des saisons de 42 et 38 buts avec les Thunderbirds de Seattle.

 

Avec une récolte de cinq points à ses cinq derniers matchs, Davidson prouve que son ajustement rapporte.

 

« Il nous a donné de grosses parties dans les dernières semaines, il a compté de gros buts et récolté des points. Il était tout feu tout flamme au camp, mais après, avec le nombre de joueurs ici, il a eu une période moins évidente. Il s'est rendu compte que ce n'est pas si facile dans la LAH. On compose avec des blessures présentement et il en profite bien », a soumis Houle.

 

Pour raffiner son art, Davidson étudie ses propres séquences de jeu. Mais il observe aussi attentivement quelques joueurs de la LNH qui déploient des styles différents.

 

« J'observe comment (Auston) Matthews marque, comment (Nikita) Kucherov est si bon pour tout faire, comment Cole (Caufield) trouve des manières pour lancer. Je m'inspire autant des buteurs, des passeurs que des défenseurs offensifs », a expliqué Davidson qui s'ajuste bien à la vie au Québec en habitant avec Sean Farrell.