BUFFALO, N.Y. - L'ex-adjoint au directeur général des Sénateurs d'Ottawa, Randy Lee, et l'équipe de la LNH ont conclu une entente à l'amiable avec le chauffeur de la navette d'un hôtel qui les avait poursuivi après avoir été harcelé à Buffalo il y a deux ans.

L'avocat du chauffeur, Charles Desmond, a cité une entente confidentielle pour refuser d'offrir des détails sur le pacte conclu lundi.

La poursuite espérait obtenir une compensation non spécifiée des Sénateurs et de Randy Lee, qui avait déjà plaidé coupable à des accusations d'avoir posé des gestes et émis des commentaires inappropriés envers le chauffeur de la navette, alors âgé de 19 ans.

« Mon client est satisfait de l'entente, satisfait de pouvoir tourner la page sur cette histoire, de pouvoir reprendre sa vie en main », a évoqué Desmond à l'Associated Press mercredi.

L'avocat de Lee, Max Humann, a refusé de commenter la situation.

L'avocat des Sénateurs, Dennis Vacco, a pris la même décision, en demandant que les questions soient acheminées à l'organisation. Les Sénateurs n'ont pas retourné les messages visant à obtenir leurs commentaires.

L'incident s'est produit en mai 2018, alors que Lee assistait au camp d'évaluation des espoirs en vue du repêchage de la LNH.

Lee, alors âgé de 57 ans, s'était rendu dans un bar, le 716, et était visiblement en état d'ébriété lorsqu'il a demandé qu'un chauffeur spécifique de l'hôtel où il logeait vienne le cueillir. Lee a ensuite touché ses propres parties génitales, émis des commentaires dégradants et massé les épaules du chauffeur pendant le voyage qui a duré cinq minutes.

Lee a démissionné de son poste chez les Sénateurs trois mois plus tard, et ne fait plus partie de l'organisation.

Après avoir plaidé coupable à des accusations de harcèlement en décembre 2018, Lee a écopé d'une peine avec sursis, une nuit en prison, et a dû payer des frais de 120 $, sans toutefois recevoir d'amende.