Déjà le temps de paniquer?
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L'inquiétude est déjà bien installée dans certaines organisations de la NFL après seulement trois semaines d'activités. Tous les plans et les espoirs sont mis à rude épreuve à la suite de quelques contre-performances. Regardons de plus près quelques-uns de ces cas et déterminons s'il faut appuyer dès maintenant sur le bouton panique.
Broncos de Denver
Après le match de dimanche face aux Dolphins et un score final de 70 à 20, la planète football s'est déchainée pour encenser la performance historique de Miami, la créativité de Mike McDaniel et la vitesse de son alignement. Mais, prenons un moment pour réfléchir à l'équipe qui a subi ce cuisant revers, les Broncos de Denver. Oui, toutes les équipes ont de mauvaises sorties, toutefois, celle-ci avait une saveur bien particulière et plutôt amère.
Dès les premiers instants du match, on a compris que le plan de match défensif des Broncos était voué à l'échec. L'équipe n'avait aucun plan pour freiner Tyreek Hill, ce qui est une bien mauvaise idée, surtout considérant l'absence du receveur numéro deux de la formation, Jaylen Waddle. Ensuite, il était clair que les joueurs ne savaient pas comment défendre les nombreux mouvements de l'attaque floridienne. Ils étaient constamment en retard au point d'attaque et se faisaient battre par simple positionnement. Le plus problématique de tout c'est qu'après une demie de jeu, on a senti l'équipe abandonnée. C'est le pire signe pour une équipe et il faut immédiatement regarder du côté de l'entraineur-chef, Sean Payton, ce dernier qui était censé relancer la concession. Il a été dur avec certains de ses joueurs, dont Russell Wilson, et a critiqué avec véhémence l'ancien entraineur-chef pour finalement ne pas faire beaucoup mieux, peut-être même pire.
Il s'agissait d'un troisième revers en trois sorties cette saison. Les deux premières serrées contre les Raiders (17-16) et les Commanders (35-33), mais des défaites non le moindre. Avec un dossier de 0-3, il est clairement le temps d'appuyer sur le bouton panique à Denver.
Il y a quelques semaines, j'ai écrit sur la situation difficile des Jets en raison de la blessure à Aaron Rodgers. J'avais émis quelques options pour pallier à la perte du quart vedette. C'est sans surprise que l'équipe a fait confiance à Zach Wilson. C'est lui qui avait « mérité » le poste de numéro deux et qui connaissait le mieux le cahier de jeux. Mais, contre toute attente, l'organisation n'a pas rapidement embauché un autre quart-arrière. J'aurais pensé que l'équipe s'empresserait d'ajouter un joueur en mesure d'aider si jamais Wilson jouait mal. Rien de ça n'a été fait. Ce qui nous indique que l'organisation croit en Zach Wilson et qu'elle pense qu'il peut s'améliorer. Le problème, c'est qu'il joue très très mal. Il est classé bon dernier pour le pourcentage de passes complétées, pour les verges par la passe et pour le coefficient d'efficacité. Les Jets ne gagneront tout simplement pas avec lui. Si n'importe quel autre joueur affichait de tels résultats, il serait cloué au banc.
Hier, l'équipe a conclu une entente avec Trevor Siemian. Cette décision nous porte à croire que l'équipe fait toujours confiance à Wilson. Que ce soit la haute direction ou l'entraineur Robert Saleh, on continue d'appuyer le jeune pivot et cela mènera inévitablement à une division dans le vestiaire. C'est la panique à New York!
Arrêtez-moi si vous avez déjà entendu cette histoire : les Cowboys ont une des MEILLEURES formations de la NFL, c'est LEUR année, ils iront jusqu'au BOUT, ils sont FAVORIS dans la Nationale...ok, ok, j'arrête. Nouvelle année, même chanson, mêmes résultats décevants. Certains me diront qu'ils présentent tout de même un dossier de 2-1, que cette défaite face aux Cardinals n'est pas inquiétante, qu'il ne s'agit que d'une mauvaise sortie et que les blessures des joueurs de ligne y sont pour beaucoup. Peut-être, mais la victoire face aux Giants lors de la semaine numéro un m'en a plus appris sur New York que sur Dallas. Les Cowboys ont été solides lors de la deuxième semaine, mais c'était contre le Jets de New York qui sont en mode panique.
Alors, qui sont les Cowboys? Dallas a une bonne défense contre la passe, et ce, malgré la blessure à Trevon Diggs qui fera mal. Cette défense a connu de la peine contre le jeu au sol en 2022 et visiblement ce problème n'est pas encore réglé. Du côté offensif, l'attaque terrestre est et sera prédominante, mais donnera des résultats de milieu de peloton. Il y aura donc une grande part de responsabilité, comme partout ailleurs, sur le quart-arrière. C'est toujours ici que demeure le gros questionnement sur cette équipe. Est-ce que Dak peut jouer à un niveau élite semaine après semaine? Jusqu'à présent, je reste sur mon appétit. Il devra jouer avec plus d'aplomb et devra arriver à étirer le terrain verticalement pour aspirer aux grands honneurs. (6,34 vgs de moyenne par passe tentée — 24e rang dans la NFL)
Je pense que les Cowboys peuvent rivaliser avec les meilleures formations de la NFL, vraiment, mais je peine à voir cette équipe afficher la même constance que les puissances de la ligue. Ce n'est pas encore la panique à Dallas, toutefois la tension montera si Dak ne prend pas le contrôle complet de cette attaque.