CINCINNATI, Ohio - La saison a bien mal commencé pour les Ravens. Sans compter la morosité créée par le dossier Ray Rice, le club a perdu son premier match à Baltimore, face aux Bengals.

Des passes échappées, d'autres imprécises, une mauvaise gestion du cadran et un coup d'éclat tardif ont permis à Cincinnati de gagner 23-16, peu après une connexion de 77 verges entre Andy Dalton et A.J. Green pour un touché, en fin de quatrième quart.

Mais près de deux mois plus tard, ce sont les Ravens (5-2) qui prendraient le contrôle de la section Nord de l'Américaine, s'ils l'emportaient dimanche contre les Bengals (3-2-1), au Paul Brown Stadium.

Après trois gains de suite pour entamer la saison, les choses ont bien changé pour les Bengals. Depuis ce temps, ils ont perdu 43-17 à Foxborough et ont livré un match nul aux Panthers, à Cincinnati, avant le cuisant revers du week-end dernier, 27-0 au stade des Colts.

Rien ne serait mieux indiqué qu'une victoire, surtout qu'elle donnerait aux Bengals un premier doublé face aux Ravens depuis 2009. Une défaite les placeraient dans le trouble, surtout dans une section où chaque formation compte déjà au moins trois victoires.

« Oui, c'est assurément un très gros match pour nous, a dit le bloqueur Andrew Whitworth, des Bengals. Je dis toujours que la saison est longue, mais ce match-là est important. Nous voulons d'abord nous replacer dans notre section, et une victoire contre eux nous donnerait un bel élan pour la prochaine portion du calendrier. »

Les Ravens n'ont pas obtenu de sac à leur premier match, mais ils ont beaucoup mieux fait à ce niveau ces derniers temps, avec cinq sacs dans chacun de leurs deux derniers matches.

Chez les Bengals, la défense a été malmenée depuis le début de la glissade, accordant 505, 431 et 506 verges. Le club est au 31e rang à ce niveau alors que l'an dernier, la troupe de Marwin Lewis s'est classée troisième pour les verges allouées.

« Tout le monde doit se retrousser les manches pour le défi qui nous attend, a dit le demi de coin Adam 'Pacman' Jones. Il faut ignorer ce qu'on entend au-delà du vestiaire, que ce soit positif ou négatif. »