Retour de la LNH : 5 scénarios fous et moins fous
LNH dimanche, 29 mars 2020. 16:36 samedi, 14 déc. 2024. 14:53La LNH sera-t-elle de retour cet été? Si oui, le format des éliminatoires sera-t-il modifié? La coupe Stanley sera-t-elle soulevée cet été? Cet automne?
Vos hypothèses sont aussi valables que les nôtres. D’ici à ce que l’on obtienne réponses à ces questions, pourquoi ne pas imaginer ce qui pourrait survenir sur la patinoire si reprise des activités il y a.
C’est ce qu’a fait l’analyste de Sports Ilustrated Dan Falkenheim, qui propose dans son plus récent article cinq scénarios. Certains sont réalistes, d’autres moins, dont un impliquant le Canadien. En voici le résumé :
1- La marche des Penguins vers la coupe
Opéré à l’épaule droite le 31 décembre, l’attaquant Jake Guentzel devait s’absenter pour une période de quatre à six mois. Son retour pourrait donc coïncider avec le début des éliminatoires, avance le chroniqueur. Pour la première fois de la campagne, les Penguins miseraient sur une formation en santé. Non seulement Guentzel y serait, mais aussi les attaquants Nick Bjugstad et Zach Aston-Reese, de même que les défenseurs John Marino et Brian Dumoulin. Les Penguins miseraient alors sur autant de profondeur que le Lightning de Tampa Bay et les Bruins de Boston, observe Falkenheim.
2- Vaine séquence victorieuse des Kings
Au moment où la COVID-19 a paralysé les activités de la LNH, elle a du même coup mis sur la glace la série de sept victoires des Kings, qui ont notamment vaincu les Penguins, les Golden Knights, les Maple Leafs et l’Avalanche au fil de cette séquence. Le gardien Calvin Peterson, qui montrait une fiche de 4-0-0, un taux d’efficacité de ,947 et une moyenne de 1,76 à ses quatre derniers matchs, obtiendrait sans doute l’opportunité de poursuivre sur sa lancée. Anze Kopitar et Drew Doughty continueraient de montrer la voie aux espoirs Gabriel Vilardi et Alex Turcotte. Tant et si bien que les Kings gagneraient encore, spécule Falkenheim. Ce dernier fait toutefois remarquer que cela ne changerait rien puisque les Blackhawks de Chicago détiennent une avance de huit points sur les Kings au 12e rang dans l’Association de l’Ouest. Les séries sont donc hors de leur portée, même si le format éliminatoire est modifié pour inclure 24 clubs, conclut Falkenheim.
3- Price et le CH font des dommages en séries
Falkenheim calcule que si le format éliminatoire à 24 équipes proposé par certains est adopté, au moins un club n’ayant pas d’affaires en séries aurait le potentiel d’ébranler l’ordre établi. Pourquoi pas le Canadien?
C’est la candidature que propose Falkenheim en notant que pour ce faire, le Tricolore aurait bien sûr à rompre avec sa fâcheuse habitude de s’effondrer en fin de rencontre. Tout cela sera possible si Carey Price est de retour au sommet de son art. Avec l’aide de Shea Weber à la ligne bleue et un Jonathan Drouin en pleine forme à l’attaque, Price a le pouvoir de faire tomber des puissances, scénarise Falkenheim.
4- Une reprise de la finale de 2006
Il y a près de 15 ans, les Oilers, dernière équipe à accéder aux séries dans l’Ouest, éliminaient tour à tour les Red Wings, les Sharks et les Mighty Ducks, atteignant la finale de la Coupe Stanley pour la première fois depuis leurs glorieuses années, rappelle Falkenheim. Les Hurricanes étaient quant à eux menés par les jeunes Eric Staal et Justin Williams, de même que le vétéran Rod Brind’Amour.
Beaucoup a changé depuis. Les Oilers ont de quoi faire peur avec Connor McDavid et Leon Draisaitl, leur monstre à deux têtes. Avec Dougie Hamilton et Sami Vatanen en pleine santé après cette pause forcée, les Hurricanes pourraient sans gêne se vanter de compter sur la meilleure brigade défensive du circuit. Deux superstars confrontés à la Bunch of Jerks, ne serait-ce pas là une belle affiche pour la conclusion de cette saison hors de l’ordinaire, propose Falkenheim?
5- Du réconfort pour Boston
Mookie Betts et Tom Brady ont tour à tour quitté la ville, éloignant du coup les Red Sox et les Patriots d’un championnat, note Falkenheim, qui identifie les Bruins comme la seule équipe capable d’offrir un autre championnat à court terme aux résidents de Boston.
Brad Marchand, Patrice Bergeron, David Pastrnak et Tuukka Rask, n’ont quant à eux pas déménagé et font des Bruins un club capable de rivaliser pour un titre dans toutes les situations, estime Falkenheim. Celui-ci fait remarquer que les Bruins sont la seule équipe du circuit avec au moins 100 points au compteur. Ils affichent de plus le meilleur différentiel de la ligue à plus-53 et aucun autre club n’a alloué moins de buts à forces égales au cours des deux dernières campagnes. Les Bruins ont tous les ingrédients et connaissent la recette par cœur, résume Falkenheim.
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