Une équipe canadienne qui va marquer une tonne de buts
On connaît depuis lundi les 22 joueurs qui représenteront le Canada au prochain Mondial junior qui s'amorce dans deux semaines à Halifax et Moncton.
Du groupe très relevé, particulièrement à l'attaque, on retiendra la présence de trois joueurs qui ont passé les derniers mois dans la Ligue nationale soit Dylan Guenther (Arizona), Shane Wright (Seattle) et Brandt Clarke (Los Angeles).
C'est la première fois depuis l'édition de l'an 2000 en Suède que le programme national peut compter sur la présence de trois joueurs de la LNH dans ses rangs.
Quand on décortique la formation, il est indéniable que l'équipe canadienne saura faire des ravages en attaque. Outre Wright et Guenther, il faudra surveiller les Connor Bedard, Adam Fantilli, Logan Stankoven, Joshua Roy et Brennan Othmann pour ne nommer que ceux-là.
Faut-il rappeler qu'en mai 2021, lors du Mondial des moins de 18 ans, Wright et Bedard avaient été époustouflants même si, comme ce sera le cas cette année, ils seront plus jeunes que la plupart de leurs rivaux. Wright avait récolté 9 buts et 5 passes en 5 matchs et Bédard (15 ans seulement) avait pour sa part réussi 7 buts et 7 passes en 7 matchs.
D'ailleurs, c'est 12 joueurs de cette équipe championne des moins de 18 ans qui sont de retour en quête d'une seconde médaille d'or en 19 mois.
Devant le filet, le groupe de direction canadien a décidé de miser sur le même duo qu'au Texas en 2021. Benjamin Gaudreau avait disputé cinq matchs et Milic deux, le Canada était sorti avec une fiche de sept victoires en autant de sorties.
William Rousseau des Remparts de Québec n'a rien à se reprocher avec la performance qu'il a livrée au camp, mais il avait moins d'expérience internationale que les deux autres.
À la ligne bleue, le Canada va retrouver son quart-arrière de cet été, Olen Zellweger, qui avec 11 points en 7 matchs, a réussi la 3e meilleure performance de l'histoire par un défenseur canadien. Zellweger est le seul arrière du groupe de sept sous les 6 pieds 2 pouces. Rarement a-t-on vu une brigade défensive aussi imposante physiquement. Reste à voir comment elle se débrouillera côté mobilité contre les rapides patineurs de la Finlande, de la Suède et des États-Unis.
Comme chaque année, la sélection de l'équipe canadienne ne fait pas l'unanimité et 2023 n'échappe pas à la règle.
Pourquoi a-t-on retranché Jordan Dumais le 2e meilleur pointeur au Canada derrière Connor Bedard? Comment se fait-il qu'Owen Beck, choix de 2e ronde du Canadien, qui a laissé une si bonne impression au camp cet automne ait été retourné à la maison? Pourquoi Carson Lambos, membre de l'équipe championne cet été, n'a plus sa place dans l'équipe? Pas toujours évident de comprendre, mais il reste que Dumais et Beck n'ont que 18 ans et auront la chance de jouer un rôle important l'an prochain. Pour ce qui est de Lambos il a tout simplement été affreux lors des deux matchs du camp surtout celui de dimanche.
En résumé, on peut parler d'une attaque explosive, une défense imposante et des gardiens de but qui ont tout à prouver sur la plus grande scène du hockey junior.
Le Canada peaufinera sa préparation à St-Stephen au Nouveau-Brunswick jusqu'à dimanche prochain avant de revenir à Moncton pour son 1er match préparatoire contre la Suisse, lundi 19 décembre prochain (RDS, 18 h). Le Canada tentera de remporter la 20e médaille d'or de son histoire à compter du 26 décembre à Halifax.